71,6% des Lavallois âgés de 25 à 64 ans détenaient un diplôme d’études postsecondaires en 2021, ce qui représente une augmentation de 3,1 points de pourcentage en 5 ans.
Les données émises dans le Portrait lavallois 2023 de la direction de santé publique du Centre intégré de santé et services sociaux de Laval révèlent également que 32,2% des citoyens faisant partie de cette tranche d’âge ont obtenu un baccalauréat ou un diplôme de grade supérieur. Cette moyenne est supérieure à celle de l’ensemble du Québec (29,5%).
Les femmes (73,9%) sont celles qui obtiennent le plus fréquemment un diplôme au-delà des études secondaires. Le taux est plutôt de 69,1%.
«Il y a 10 ans, la proportion était similaire pour les deux genres, lit-on dans l’étude. Entre 2006 et 2021, la proportion d’hommes de 25 à 64 ans détenant un diplôme d’études postsecondaires s’est accrue de 9%. Pour les femmes, cette croissance a été de 18%, soit deux fois plus que pour leurs homologues masculins.»
Le commerce, la gestion et l’administration publique est le champ d’études favori des habitants de l’île Jésus avec un taux de 19,4%. Il s’agit aussi du milieu favori des femmes, puisque 23,2% d’entre elles ont étudié dans ce domaine.
À l’inverse, 25,3% des hommes lavallois ont étudié en architecture, génie et autres métiers connexes. Seulement 3,5% des femmes ont opté pour ce milieu d’études.
Salaires
La hausse de scolarisation se reflète dans les salaires des Lavallois.
En 2020, le revenu médiant des familles de la région s’élevait à 105 000$, soit une augmentation de 57% depuis 2005. Il s’agit aussi d’un total supérieur à la moyenne provinciale de 98 000$.
«Autant à Laval que dans l’ensemble du Québec, les hausses de revenus les plus importantes ont eu lieu entre 2015 et 2020», précise le rapport. On a alors remarqué une augmentation des revenus qui était supérieure à 20%.
Malgré un rapprochement, les hommes (43 600$) ont toujours un revenu médian supérieur aux femmes (37 600%). 41,4% d’entre eux gagnent plus de 50 000$, contre 33,4% pour les travailleuses. Un écart important est également visible pour la tranche de 100 000$ et plus qui inclut 11,2% des hommes lavallois et seulement 5,7% des femmes de la région.
Notons que 37 505 Lavallois vivraient sous la mesure de faible revenu après impôts, soit une proportion de 8,7% de la population totale. Ce chiffre a diminué de 4,1 points de pourcentage entre 2011 et 2021.
Taux d’emploi
Le taux d’emploi lavallois, qui vise les citoyens de 15 ans et plus, a connu plusieurs oscillations au cours des 10 dernières années. Celui-ci a atteint un sommet de 66,2% en 2018, puis a chuté jusqu’à 58,3% en 2020.
«Les mesures imposées pour le contrôle de la pandémie de COVID-19 ont occasionné plusieurs pertes d’emploi permanentes ou temporaires, rappelle-t-on. En 2021, avec le déconfinement et la relance économique, le taux a connu une recrudescence pour enfin s’établir à 62,5 % à Laval.»
Il s’agissait alors du deuxième taux d’emploi le plus élevé parmi les régions administratives du Québec.
Par ailleurs, 22,8% des travailleurs étaient toujours en télétravail au moment de la collecte de données en 2021. Cela représente une hausse de 17 points de pourcentage en 10 ans. Précisons aussi que 19,6% des Lavallois utilisent l’anglais plus couramment au travail, contre 79,4% pour le français et 1% pour les langues non-officielles.