Au cours de la dernière période d’inscription, l’Association de ringuette de Laval a accueilli plus de 40 nouvelles joueuses, ce qui représente une augmentation de 30% par rapport à l’année précédente.
Audrey Charpentier, membre du conseil d’administration de l’organisation, attribue cette hausse aux efforts de recrutement de son équipe.
«Avec les deux ans de pandémie, tout a été mis sur la glace, explique-t-elle sans vouloir faire un mauvais jeu de mot. Ç’a été deux années difficiles, donc nous nous sommes organisés pour que les membres parlent de nous et que les personnes qui ont vécu de belles expériences cherchent à en parler.»
Le Tournoi de ringuette de Laval, qui a lieu du 14 au 19 février, est une autre belle vitrine pour l’organisation dans la communauté.
«On ne s’en cache pas, ce tournoi est une vitrine incroyable pour l’organisation, note Sébastien Cloutier, président de l’événement. Il nous permet de se faire connaître dans le milieu et dégager des revenus financiers supplémentaires pour nos activités.»
Prix modique
Le coût d’inscription est un autre facteur ayant mené à une hausse de participantes. Celui-ci est seulement de 50$ pour 60 heures de glace chez les débutantes de 4 à 7 ans. Il monte aux alentours de 150$ pour les joueuses établies.
«La ringuette est pas mal le sport d’équipe le moins dispendieux à Laval, poursuit Sébastien Cloutier. Le but est de mettre l’argent à la bonne place. Comme association, on gère bien les choses et on fait attention à nos sous. La priorité est de recruter des jeunes.»
La formation offerte joue aussi en leur faveur.
«On veut que les jeunes filles viennent essayer sans crainte, assure Audrey Charpentier qui entraîne aussi certains groupes. Certains parents ont peur, car leur fille ne sait pas patiner. Moi, ça ne me dérange pas, on va le lui apprendre. Au début de la saison, il y avait huit petites filles qui utilisaient un [support de patinage] et en novembre, elles patinaient toutes.»
Il s’agit d’ailleurs de l’une de ses plus grandes fiertés de voir les jeunes filles se développer à cette vitesse «pour patiner, faire des passes et compter des buts, tout cela avec un sourire sur leur visage».
Plaisir
Certains pourraient croire que le hockey est la plus grande compétition au développement de la ringuette. Les deux membres de l’Association de ringuette de Laval ne sont toutefois pas d’accord avec cette affirmation.
Ils estiment que plusieurs éléments distinguent les deux sports, dont la notion de plaisir.
«On ne veut pas de criage dans les estrades, précise Audrey Charpentier. Il n’y a pas de pression et on veut voir tout le monde encourager positivement. J’ai même parlé avec deux pères différents qui m’ont dit vouloir recommander à leur fils d’arbitrer à la ringuette plutôt qu’au hockey comme premier emploi, car l’ambiance est mieux.»
«Avec tous ces efforts, nous sommes sur la bonne voie. On fait l’envie de plusieurs associations autour de nous et on a une belle réputation dans la région. On veut continuer de travailler fort pour développer le sport et inciter nos jeunes filles à bouger», complète Sébastien Cloutier.