L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) réclame que les chefs de chacun des partis politiques s’engagent à créer un véritable ministère des Aînés s’ils sont élus.
Ce dernier permettrait «de défendre les aînés du Québec et piloter l’amélioration nécessaire de leurs conditions de vie», explique-t-on par voie de communiqué.
Selon l’AQDR, ce nouveau ministère, qui bénéficierait d’un budget suffisant pour permettre à un ministre d’avoir une voix forte et des moyens d’agir, serait la solution pour une prise en compte de tous les besoins des aînés.
«Si nous voulons agir collectivement et de façon définitive sur les enjeux de santé, de revenu, de logement et de transport pour nos aînés, un ministre délégué sans portefeuille, ce n’est pas suffisant, a déclaré Pierre Lynch, président de l’AQDR. Nous avons besoin d’un pilote ayant les moyens de coordonner et mettre en œuvre les changements nécessaires et urgents pour les aînés du Québec.»
Aussi, l’association demande l’adoption d’une politique gouvernementale, sous la responsabilité du ministre des Aînés qui obligerait tous les mémoires présentés au Conseil des ministres d’inclure une «clause d’impact des aînés».
Ceci suivrait l’exemple de la clause d’impact jeunesse qui est prévue dans la Politique québécoise de la jeunesse 2030.
«En 2030, les aînés représenteront le quart de la population du Québec, ajoute M. Lynch. Il est essentiel que cette projection soit prise en considération dans les politiques publiques qui seront mises en place, car il ne faut pas oublier qu’une part importante de ces aînés vivent dans une position de précarité et de vulnérabilité, amplifiant les effets de phénomènes comme l’inflation et la crise du logement.» (J.B./IJL)