«Une fondation, ça lève des fonds et celle-ci n’a pas levé beaucoup de fonds jusqu’à maintenant», observait le directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), Michel Nadeau, lors du dépôt de son rapport, à l’été 2014.
Or, l’intégration des activités de cette société paramunicipale, qui voit à la gestion et à l’entretien du Centre de la nature, est prévue pour le printemps, confirme le directeur général de la Ville, Serge Lamontagne.
La réflexion se poursuit
«On intègre les employés, mais on veut aussi conserver un lien avec le milieu comme on le fait pour Laval Technopole et le Centre local de développement», précise-t-il.
À cet égard, la Ville entend poursuivre la réflexion entamée avec les administrateurs de la Fondation afin de s’assurer que le développement futur du site réponde aux besoins des citoyens.
D’autant que l’administration injectera, en 2015, la somme de quatre millions de dollars dans la revitalisation du Centre de la nature. Un effort qui s’inscrit dans un plan de 10 ans qui prévoit, à terme, un investissement de plus de 30 M$ dans les infrastructures de ce parc visité par plus d’un million de personnes chaque année, ne manque pas de rappeler M. Lamontagne.
Rappelons qu’en juin 2014, l’IGOPP recommandait rien de moins que la dissolution d’une dizaine de sociétés paramunicipales, qu’il ne jugeait «plus pertinentes, ni vraiment utiles à l’exercice d’une responsabilité publique dont peut s’acquitter la Ville autrement».
Dans son rapport, l’Institut signalait que «la plupart des entités externes de Laval fonctionnent dans un vacuum en matière de gouvernance publique et de reddition de comptes».