La disparition de cette maison centenaire, laquelle ne jouissait d’aucun statut de protection patrimoniale, a semblé attrister plusieurs citoyens du quartier, à en juger par les appels reçus au Courrier Laval.
Inhabitée depuis quelques années, cette résidence, qui a longtemps appartenu à la famille Brault, a fait l’objet d’une transaction immobilière, le 15 novembre dernier.
Construction Lovatech a investi 900 000 $ pour en faire l’acquisition, soit plus de deux fois la valeur foncière (398 700 $) apparaissant au rôle d’évaluation de la municipalité.
Devant le notaire Me Martial Lavoie, c’est Luc Vaillancourt, frère du maire de Laval, qui représentait Construction Lovatech en sa qualité de vice-président et secrétaire-trésorier de l’entreprise de construction.
Bâtie sur un immense terrain de plus de 40 000 pieds carrés, reliant les rues du Parc et Laurier, la maison suscitait d’autant plus de convoitise qu’elle est située à distance de marche de la station intermodale de la Concorde.
Dirigeant et actionnaire de Construction Lovatech, Pierre Longpré confirme l’intention de sa société d’y implanter un projet domiciliaire, quoique rien ne soit défini pour l’instant.
«Vous êtes un petit peu trop tôt», lance-t-il d’entrée de jeu, avant d’évoquer un possible ensemble qui pourrait totaliser entre «20 et 30 unités».
Le lotissement du terrain n’étant pas coulé dans le béton, on ne sait toujours pas si la priorité sera accordée aux triplex ou encore aux immeubles de 6 logements et si on optera pour du logement locatif ou pour de la copropriété.
Reste que les choses devraient se préciser rapidement, considérant qu’on envisage procéder à la mise en chantier du projet dès le printemps prochain.
À la Ville de Laval, on informe que le zonage présentement en vigueur «permet toute forme d’habitation» sans en limiter la hauteur.
En fait, l’élévation autorisée des bâtiments à venir sera déterminée par les normes urbanistiques, selon le calcul des marges latérales et de recul établies en fonction du nombre d’étages.