Mis à jour le 19 septembre 2025 à 14h34
Le samedi 27 septembre, l’Orchestre symphonique de Laval (OSL) invite le public à un concert unique à l’église Saint-Maurice-de-Duvernay: un quatuor à cordes consacré aux grandes musiques de films, dans le cadre des célébrations du 40ᵉ anniversaire de l’OSL et de la Société littéraire de Laval.
Pour Johanne Morin, violoniste et membre de l’OSL depuis 1986, ce concert est bien plus qu’un simple rendez-vous musical: il incarne une vie entière consacrée à la musique et au public lavallois.
«Je suis entrée à l’Orchestre de Laval à 18 ans, alors que j’étais encore étudiante au Conservatoire, confie-t-elle avec émotion. L’OSL a été mon premier emploi professionnel et j’ai eu la chance de vivre l’éclosion de la musique symphonique au Québec. Aujourd’hui, nous avons atteint un niveau vraiment excellent.»
Au fil de quatre décennies, elle a vu défiler les chefs d’orchestre et les répertoires, chacun apportant sa couleur et son énergie.
Parmi ses souvenirs marquants, elle évoque son passage en Angleterre en 1993.
«Nous avions interprété La Métamorphose et ce fut un moment inoubliable.»
Elle se remémore aussi ses prestations en solo, notamment dans le cadre des matinées scolaires de 2019, qui lui ont permis de partager sa passion avec les jeunes.
Une ville qui mûrit
La coïncidence de ce double anniversaire – les 40 ans de l’OSL et de la Société littéraire de Laval – n’est pas anodine.
«C’est le signe de l’évolution de la ville elle-même. Ces organismes créés il y a quatre décennies sont toujours présents et bien ancrés dans la communauté. Cela montre la maturité de Laval, où la culture est désormais bien établie et essentielle à la vie citoyenne.»
Cette maturité, Johanne Morin la connaît intimement. Née à Montréal, elle a fait un choix significatif en s’installant dans le Vieux-Sainte-Rose.
«En 2000, j’ai acheté ma maison à Laval plutôt qu’à Montréal. J’étais tombée amoureuse du quartier en venant répéter et jouer à l’église de Sainte-Rose avec l’OSL, et aussi en découvrant le restaurant Les Menus Plaisirs. Laval est devenue ma ville de cœur.»
Un attachement qui illustre le lien profond entre l’orchestre et son territoire.
Musiques du 7ᵉ art
Pour ce concert, le quatuor a choisi d’explorer les univers cinématographiques qui ont marqué les mémoires, de Cinéma Paradiso d’Ennio Morricone aux Feuilles mortes de Joseph Kosma, en passant par Schindler’s List de John Williams et Concerning Hobbits d’Howard Shore.
Le programme propose 17 œuvres, soigneusement sélectionnées pour leur diversité et leur pouvoir évocateur.
«Nous voulions offrir une véritable palette de couleurs, avec des pièces grandioses et d’autres plus intimes. La musique de film a cette force universelle de toucher immédiatement le cœur des auditeurs. Sans elle, un film perdrait une partie de son intensité. Elle renforce l’action, l’émotion et crée une atmosphère incomparable.»
Préparer l’émotion
La préparation de ce concert s’est faite dans un esprit de complicité et de plaisir partagé entre musiciennes.
«Merci à l’OSL de me donner cette chance de faire de la musique de façon intime avec mes collègues et amies de longue date, Ariane Bresse, Julie Dupras et Thérèse Ryan», souligne Johanne Morin.
L’ambiance promet d’être conviviale, mais aussi profondément émotive, avec des surprises qui sauront captiver le public.
Au-delà des notes, c’est un véritable message que l’OSL veut transmettre. «Notre but est simple: apporter du plaisir et du bien-être aux gens, leur permettre d’oublier leurs soucis quotidiens. Nous voulons que le concert du 27 septembre soit une bulle de bonheur partagée.»
Invitation au public
Ce concert d’une heure sera accessible à tous, mélomanes avertis ou simples curieux. Pour Johanne Morin, la musique classique ne devrait jamais intimider.
«Souvent, les gens pensent qu’ils ne connaissent pas la musique classique, mais quand ils assistent à un concert, ils réalisent que c’est fantastique. La musique de film, elle, leur est déjà familière. C’est donc une excellente porte d’entrée.»
La violoniste conclut avec une invitation chaleureuse: « Merci à la Ville de Laval de soutenir la culture, et merci surtout au public qui nous suit depuis si longtemps. Venez célébrer avec nous ces 40 ans d’histoire. Ce sera un moment hyper agréable et très touchant.»
Le rendez-vous est donc donné le samedi 27 septembre à l’église Saint-Maurice-de-Duvernay, qui est située au 1961, rue d’Ivry.
Simple et gratuit
Meta (Facebook et Instagram) bloque vos nouvelles du Courrier Laval, tout comme Google continue de leur faire obstruction, en réponse à la loi C-18.
Pour avoir accès à vos nouvelles et rester ainsi connecté à la source, le Courrier Laval vous invite à télécharger son application. Vous pouvez également vous abonner à l’infolettre hebdomadaire. Vous pourrez ainsi continuer de lire vos nouvelles gratuitement, et ce, en temps réel avec un ratio moindre de publicités. N’oubliez pas d’activer les notifications et de passer le mot à vos proches et contacts!
Apple : https://apple.co/3wsgmKE
Android : https://bit.ly/3uGPo1D
Infolettre : https://courrierlaval.com/infolettre/



