Le pugiliste originaire de Laval a encaissé une défaite par knock-out technique au huitième round quand l’officiel Luis Pabon a décidé d’arrêter le combat, qui avait débuté sur le coup de minuit. Kovalev a donc conservé ses ceintures.
Pascal a eu beaucoup de difficulté face au Russe, qui a imposé le rythme avec son jab dès les quatre premiers assauts. D’ailleurs, Kovalev a failli lui passer le knock-out en l’envoyant au tapis, une première dans la carrière du boxeur local.
Au cinquième round, Pascal a ébranlé Kovalev avec une droite et quelques coups solides au corps. Malgré son œil gauche tuméfié, il a connu ses meilleurs moments.
«Ce n’est pas le résultat que je souhaitais. L’arbitre a arrêté le combat trop tôt, je n’étais pas en danger. C’est ça le sport et je dois accepter la décision. Je suis déçu, mais ce n’est pas la fin du monde. J’ai subi trois défaites honorables depuis le début de ma carrière», a-t-il déclaré au terme du combat.
«Je savais que je devais le respecter et c’est l’adversaire le plus compliqué que j’ai affronté avec Carl Froch. Il n’a pas la force de frappe de Froch. Sa défense n’a rien de particulier et il me restait énormément d’énergie au moment de l’arrêt du combat. J’aurais dû commencer à prendre mon rythme plus tôt», a-t-il ajouté.
Quatre combats
Pascal (29 victoires, 3 défaites, 1 nulle et 17 K.-O.) a été champion du monde WBC de juin 2009 à mai 2011. Le pugiliste, qui a été ennuyé par des blessures et connu des différends avec son promoteur, a disputé seulement quatre combats contre Aleksy Kuziemsky, Georges Blades, Lucian Bute et Roberto Feliciano Bolonti depuis qu’il a été détrôné par Bernard Hopkins, il y a près de quatre ans.
Pour sa part, Kovalev (27 victoires, 1 nulle et 23 K.-O.) a gagné les ceintures de la WBA et de l’IBF et celle de la WBO. Il a dominé notamment tous les rounds de son affrontement face à Hopkins en novembre dernier lors de sa cinquième défense. Le Russe est champion de la WBO depuis sa victoire contre Nathan Cleverly en août 2013.