Le vendredi 18 août, le Service de police de Laval (SPL) a arrêté Jean-Claude Deslauriers, âgé de 64 ans, en lien avec des dossiers de contacts sexuels et d’agressions sexuelles perpétrées sur des victimes d’âge mineur.
Ce sont les enquêteurs de l’escouade de Crimes sexuels du SPL qui ont interpellé le sexagénaire.
Depuis, des éléments d’enquête portent à croire que d’autres personnes pourraient avoir été victimes de cet homme.
Les enquêteurs du SPL aimeraient entrer en contact avec elles.
Les faits
Les faits reprochés dans les présents dossiers auraient eu lieu entre l’été 2022 et le mois d’août 2023.
Jean-Claude Deslauriers, qui possède des chiens, aurait accueilli des jeunes filles d’âge mineur à son domicile de Sainte-Rose.
Sur les lieux, il en aurait profité pour s’adonner à des attouchements sur les jeunes victimes.
Les enquêteurs n’excluent pas la possibilité que d’autres jeunes filles puissent avoir été victimes du suspect.
Ce dernier a l’habitude de promener ses chiens dans le quartier.
Comparution et information
Jean-Claude Deslauriers, fait face à des accusations d’agressions sexuelles, de contacts sexuels à l’endroit de victimes d’âge mineur, ainsi que de bris de conditions.
L’individu a été libéré à la suite de sa comparution et il doit de nouveau respecter certaines conditions.
Son dossier reviendra à la Cour du Québec le mercredi 6 décembre.
Toute personne qui aurait été victime de Jean-Claude Deslauriers est invitée à communiquer, de façon confidentielle, sur la ligne info du SPL au 450 662-INFO (4636) ou à contacter le 911, en mentionnant le dossier LVl-230806-042.
Détails supplémentaires
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée.
Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation.
Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes. (B.L.)