L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a effectué une perquisition dans une résidence de Laval le mercredi 7 avril après avoir intercepté des armes prohibées importées par la poste destinée à cette adresse.
L’opération s’est déployée avec le soutien de l’équipe tactique du Service de police de Laval en raison de potentielles activités de contrebande d’armes prohibées à cet endroit dont les autorités refusent de dévoiler le lieu précis sur l’île Jésus.
«Nous pouvons vous dire que l’individu a été avisé de la raison de la perquisition de l’ASFC, d’affirmer par courriel Louis-Carl Brissette Lesage, porte-parole de l’Agence des services frontaliers du Canada. Il n’a pas été arrêté et a décidé de quitter les lieux. Nous ne pourrons pas fournir plus de détails car l’enquête suit son cours.»
Pour les voyageurs
Soulignons que les lois canadiennes sur les armes à feu sont claires pour les voyageurs. Ces derniers doivent déclarer toute arme à feu en leur possession à un agent de l’ASFC lorsqu’ils cherchent à entrer au Canada.
«Toute personne qui ne les déclare pas à l’arrivée peut être poursuivie en justice et les armes à feu, ainsi que le véhicule utilisé pour les transporter, peuvent être saisis. Il existe des exigences très spécifiques en ce qui concerne l’entrée des armes à feu au Canada. Les visiteurs ne sont en aucun cas autorisés à apporter des armes à feu prohibées au Canada», de préciser par écrit Louis-Carl Brissette Lesage.
Les visiteurs qui importent d’autres classes d’armes à feu doivent avoir un but valide et fournir les documents appropriés. Le fait de ne pas déclarer correctement les armes à feu et les armes importées constitue une infraction à la Loi sur les douanes et peut également constituer une infraction pénale.
Autre information importante: les résidents canadiens et les non-résidents qui importent des armes à feu au Canada doivent satisfaire à toutes les exigences en matière de permis et d’enregistrement prévues par la Loi sur les armes à feu et aux exigences d’importation prévues par la Loi sur les licences d’exportation et d’importation.
Détails supplémentaires
Notons qu’en vertu d’une nouvelle interdiction en vigueur depuis le 1er mai 2020, plus de 1500 marques et modèles d’armes d’assaut de type militaire sont légalement interdits au Canada.
Comme les contrebandiers utilisent des méthodes de dissimulation de plus en plus sophistiquées dans leurs tentatives de contrebande, l’ASFC utilise un certain nombre d’outils et de techniques pour endiguer le flux de matériaux illégaux et interdits au Canada.
«En étroite collaboration avec d’autres organismes d’exécution de la loi, dont la GRC, l’ASFC utilise des données, renseignements et indicateurs de risque pour repérer les armes à feu illicites, ce qui contribue à les empêcher de circuler dans les rues canadiennes et de s’introduire dans les communautés, ajoute M. Brissette Lesage dans son courriel. L’Agence mène également des enquêtes de renseignement et des enquêtes criminelles, en collaboration avec ses partenaires policiers, afin de repérer et d’intercepter les armes à feu.»