Les citoyens habitant un secteur résidentiel de Laval-des-Rapides, près de la rue de Bourges et du boulevard de la Concorde Ouest, ont connu un samedi saint plutôt rocambolesque, le 11 avril.
Une transaction par le biais d’un site d’annonces Internet serait à l’origine d’une intervention policière musclée s’étant produite après un appel au 911, sur le coup de 14h08.
Trois individus se seraient présentés à une adresse du boulevard de la Concorde pour l’achat d’une console de jeu.
Toutefois, plutôt que de conclure l’accord en donnant l’argent convenu, le trio aurait utilisé la menace et une arme tranchante pour s’emparer de la console sans payer.
«À ce moment, des témoins nous ont indiqué avoir vu deux individus quitter à pieds et un autre fuir dans une auto de marque Toyota Corolla, couleur argent, de confier Evelyne Boudreau, porte-parole du Service de police de Laval (SPL). Notre maître-chien a pisté les deux piétons jusqu’au stationnement d’un immeuble à logements de la rue de Bourges, y trouvant la voiture en question.»
Antécédents dangereux
Sur place, les patrouilleurs du SPL auraient découvert d’autres éléments laissant croire qu’ils étaient au bon endroit.
Cependant, connaissant les lieux où résideraient des hommes ayant un passé de violence et un fort potentiel de possession d’arme à feu, les policiers ont effectué un repli stratégique.
On a alors fait appel au Groupe d’intervention tactique (GIT), tout en procédant à l’évacuation d’une dizaine d’adresses et vingtaine de personnes des alentours.
Opération à haut risque
N’obtenant aucune collaboration des gens habitant le logement visé, les policiers ont dû attendre d’obtenir un mandat de perquisition de la part d’un juge.
Cette démarche a exigé un certain délai en raison du samedi de Pâques.
Une fois le document officiel obtenu, le GIT a procédé à la fouille de l’appartement, sans y repérer ni les suspects ni la console de jeu volée. L’enquête est toujours en cours.
Événement antérieur
On sait également que tard, dans la soirée du 7 août 2019, sur cette même rue de dimension modeste, pas moins de 11 citoyens avaient contacté le 911 tard afin de signaler un véhicule en flammes.
Les policiers avaient éteint eux-mêmes les flammes à l’aide de leur extincteur, avant l’arrivée des pompiers qui avaient vite conclu qu’une main criminelle en était la cause.