En 2024, le propriétaire d’une maison moyenne à Laval – évaluée à 440 742$ – subira une hausse de 4,8 % de son compte de taxes.
Pour ce ménage, l’augmentation représente 162 dollars, taxes et tarifs confondus.
«Notre administration a déployé tous les efforts pour maintenir les taxes sous l’inflation, sans toutefois compromettre les services aux citoyens», a déclaré le maire Stéphane Boyer dans un communiqué publié ce mercredi midi.
Ventilation
Toujours pour la maison unifamiliale moyenne, on ventile ainsi les 162 $ additionnels que rapportera la nouvelle taxation municipale qui sera en vigueur l’an prochain :
- Diminution de 18 $ de la taxe foncière générale (le taux de taxation passe de 0,70 à 0,65 $ par 100 dollars de valeur foncière);
- Augmentation de 1 $ de la taxe spéciale sur les infrastructures de l’eau, laquelle s’établit désormais à 73 $;
- Augmentation de 16 $ du tarif sur le service de l’eau, qui passe de 321 à 337 $ pour tous les ménages lavallois;
- Diminution de 69 $ avec l’abolition du tarif pour le transport régional;
- Nouvelle contribution de 232 $ liée à l’introduction d’une taxe pour financer une partie de la contribution de la Ville de Laval à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).
L’administration Boyer justifie le remplacement du tarif fixe par une nouvelle taxe sur le transport régional par son souci de faire contribuer les Lavallois en fonction de la valeur de leur propriété. En 2024, on prévoit recueillir ainsi une somme totalisant 52,6 M$.
Vaste chantier budgétaire
Le maire Boyer souligne «la rigueur de cet exercice budgétaire et l’efficience mise en place» dès le lendemain de son élection en 2021.
Sous son administration, la Ville a entrepris «un vaste chantier pour couper dans ses dépenses, diversifier ses revenus et optimiser ses processus», ce qui s’est traduit par des économies de quelque 30 M$, chiffrait-il en entrevue au Courrier Laval le 3 novembre dernier dans la foulée de son bilan de mi-mandat.
Pour l’exercice à venir, l’administration Boyer réitère sa volonté de limiter grandement les nouvelles embauches. Le maire rappelle au passage l’annulation en 2023 du mégaprojet d’usine de biométhanisation, dont l’estimation des coûts avait bondi de 200 à 300 M$.
«Encore cette année, nous avons su trouver un équilibre responsable pour maintenir les taxes à leur plus bas, sans couper dans les services», termine-t-il.
Le budget 2024 sera adopté le mois prochain.