La multinationale française a investi 10 millions de dollars dans la construction et l’aménagement de ce nouvel édifice de 110 000 pieds carrés aux lignes fluides.
Près de 80 % de cette superficie est consacrée à l’entreposage, près de 20 % aux bureaux administratifs et au centre de formation, alors que le spa et sa boutique, dont l’ouverture est prévue en novembre, occuperont 3200 pieds carrés. Des 175 personnes à l’emploi de Clarins Canada, une centaine sont aujourd’hui basées à Laval. Un personnel exclusivement féminin, à quelques exceptions près.
En tant que «leader de la beauté et du luxe», le président de la filiale canadienne, Jocelyn Cuirot, a indiqué toute l’importance que revêtait aux yeux de la direction «la dimension esthétique du bâtiment». Idem pour les caractéristiques de l’édifice que l’on voulait «vert» dans le respect des normes édictées au nom du développement durable. «Clarins doit tout aux plantes», n’a pas manqué de rappeler M. Cuirot en conférence de presse.
Le maire Gilles Vaillancourt a salué l’intérêt de Clarins pour l’environnement, ajoutant même que la société avait «devancé les grandes orientations» en matière de normes de construction qu’il dévoilera le 8 décembre, à l’occasion du dépôt du budget 2009.
Fondé à Paris en 1954, Clarins qui fait sa niche dans les produits de soins de beauté haut de gamme diversifiait au début des années 1990 ses activités vers les autres métiers du cosmétique: le maquillage et les parfums.
Le Groupe qui ouvre une première filiale de distribution aux États-Unis en 1981 en compte aujourd’hui une vingtaine répartie à travers le monde. Outre ce réseau de filiales, Clarins compte également sur 140 agents et plus de 19 000 points de vente dans 150 pays pour un chiffre d’affaires d’au-delà de 1,5 milliard par année.
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