«C’est une belle tape dans le dos pour la poursuite de mon rêve», a-t-il lancé. François-Xavier et sa partenaire de danse sur glace, Élisabeth Paradis, ont en tête une participation aux Jeux olympiques, mais la compétition est féroce au pays.
Le Canada aura trois couples de danseurs sur glace aux Jeux de 2018 en Corée du Sud. Pour obtenir leur sauf-conduit, les deux comparses doivent terminer sur le podium lors des Championnats canadiens. Ce qu’ils ont réussi à faire cette année pour se qualifier pour les Championnats du monde où ils ont pris le 23e rang.
«Le Canada est vraiment une puissance mondiale en danse sur glace. Nous avons deux couples parmi les huit premiers lors des derniers Championnats du monde et il y aura le retour des champions olympiques de Vancouver», a-t-il indiqué.
Kaitlye Weaver et Andrew Poje ont pris le cinquième rang, tandis que Piper Gilles et Paul Poirier terminaient huitièmes. Tessa Virtue et Scott Moir, qui n’ont pas patiné depuis les Jeux olympiques de Sotchi, où ils ont mis la main sur une médaille d’argent, ont annoncé leur retour à la compétition en vue de la prochaine saison.
Un rassemblement important
François-Xavier trouvait important d’être là au Gala Sports Laval, lui qui se souvient de ses premières présences lors d’événements de la sorte. «Ça permet aux jeunes de rencontrer d’autres passionnés de sport et d’échanger avec eux, a-t-il souligné. Côtoyer des athlètes de niveau national quand tu cherches à atteindre ce niveau, c’est vraiment bénéfique.»
D’autres boursiers
Outre Ouellette, 38 autres athlètes ont reçu des bourses lors de la soirée, dont 7 de niveau national. Tatiana Aholou (athlétisme), Félix Dolci (gymnastique), William Émard (gymnastique), Émanuelle Massé (athlétisme), Ana Luiza Nicolae (volleyball), Andrew et Melinda Meng (patinage artistique) sont montés sur scène pour recevoir leur prix.
Ils étaient 19 de la relève, 9 au niveau provincial et 4 du Réseau du sport étudiant du Québec à être récompensés.
Il n’y a pas que les athlètes qui ont été honorés lors du Gala puisque les entraîneurs, les associations, les officiels et les événements ont également eu leur moment de gloire.