Le directeur général, Mario Boucher, avoue qu’il n’avait pas le choix de prendre cette décision déchirante. Les pressions budgétaires imposées par le gouvernement québécois au réseau des CPE au fil des ans sont la principale cause de cette fermeture.
Depuis avril 2014, le gouvernement ne remettait plus une subvention annuelle de 2 M$ aux 13 Regroupements des CPE à travers la province. Résultat, trois (Abitibi-Témiscamingue, Outaouais et Lanaudière) ont fermé leurs portes. Ceux de Laval-Laurentides avaient fusionné en 2015.
«Nous étions déjà sur le respirateur artificiel, indique-t-il. La situation était dramatique. En 2013, nous avions sept employés à temps complet. Au mois d’avril dernier, on est passés de six à deux. Nous avions alors annoncé un ralentissement de nos activités.
«Sur les 40 M$ promis par le gouvernement récemment, un montant de 2 M$ serait réservé aux Regroupements. Mais on ne sait pas quand et si nous l’aurons vraiment.»
Perte de membres
Depuis les compressions budgétaires, l’organisme a perdu plusieurs membres. Les CPE étant forcés de se serrer la ceinture, plusieurs n’étaient plus en mesure de payer leur cotisation.
En 2014, Laval comptait 75 installations et 38 corporations, dont 70 et 35 respectivement étaient membres du Regroupement. Depuis, plusieurs ont quitté le navire. En 2017, 20 corporations étaient toujours membres.
Lourde perte
Toujours selon le directeur général, cette fermeture n’entraîne pas seulement des pertes d’emplois, mais de savoir-faire et de connaissances. «Notre principale fonction était le soutien à l’amélioration de la qualité éducative. À Laval, nous avions mis en place un service de remplacement très efficace. Les CPE ont besoin de cette proximité qu’offrait le regroupement régional. Nous servions d’intermédiaire entre le ministre Sébastien Proulx et les familles.»
M. Boucher a également vanté son organisme qui a été le premier à compter sur un guichet d’inscriptions des familles.
Bâtiment vendu
Le directeur n’a pas eu d’autres choix que de vendre le bâtiment du Regroupement des CPE, situé au 100, rue Tourangeau Est, dans le quartier Pont-Viau. «Encore là, nous avons perdu de l’argent en vendant à 80 % de notre objectif de vente.»
Des fleurs pour le ministre
Malgré les circonstances, Mario Boucher a toutefois tenu à lancer des fleurs au ministre de la Famille, Sébastien Proulx. «Nous avons eu une rencontre le 27 février et le ministre Proulx a montré une oreille attentive. Il est compétent et semble avoir de l’intérêt pour les familles. C’est rassurant!»
Le directeur général, Mario Boucher, avoue qu’il n’avait pas le choix de prendre cette décision déchirante. Les pressions budgétaires imposées par le gouvernement québécois au réseau des CPE au fil des ans sont la principale cause de cette fermeture.
Depuis avril 2014, le gouvernement ne remettait plus une subvention annuelle de 2 M$ aux 13 Regroupements des CPE à travers la province. Résultat, trois (Abitibi-Témiscamingue, Outaouais et Lanaudière) ont fermé leurs portes. Ceux de Laval-Laurentides avaient fusionné en 2015.
«Nous étions déjà sur le respirateur artificiel, indique-t-il. La situation était dramatique. En 2013, nous avions sept employés à temps complet. Au mois d’avril dernier, on est passés de six à deux. Nous avions alors annoncé un ralentissement de nos activités.
«Sur les 40 M$ promis par le gouvernement récemment, un montant de 2 M$ serait réservé aux Regroupements. Mais on ne sait pas quand et si nous l’aurons vraiment.»
Perte de membres
Depuis les compressions budgétaires, l’organisme a perdu plusieurs membres. Les CPE étant forcés de se serrer la ceinture, plusieurs n’étaient plus en mesure de payer leur cotisation.
En 2014, Laval comptait 75 installations et 38 corporations, dont 70 et 35 respectivement étaient membres du Regroupement. Depuis, plusieurs ont quitté le navire. En 2017, 20 corporations étaient toujours membres.
Lourde perte
Toujours selon le directeur général, cette fermeture n’entraîne pas seulement des pertes d’emplois, mais de savoir-faire et de connaissances. «Notre principale fonction était le soutien à l’amélioration de la qualité éducative. À Laval, nous avions mis en place un service de remplacement très efficace. Les CPE ont besoin de cette proximité qu’offrait le regroupement régional. Nous servions d’intermédiaire entre le ministre Sébastien Proulx et les familles.»
M. Boucher a également vanté son organisme qui a été le premier à compter sur un guichet d’inscriptions des familles.
Bâtiment vendu
Le directeur n’a pas eu d’autres choix que de vendre le bâtiment du Regroupement des CPE, situé au 100, rue Tourangeau Est, dans le quartier Pont-Viau. «Encore là, nous avons perdu de l’argent en vendant à 80 % de notre objectif de vente.»
Des fleurs pour le ministre
Malgré les circonstances, Mario Boucher a toutefois tenu à lancer des fleurs au ministre de la Famille, Sébastien Proulx. «Nous avons eu une rencontre le 27 février et le ministre Proulx a montré une oreille attentive. Il est compétent et semble avoir de l’intérêt pour les familles. C’est rassurant!»