Le jeune gymnaste artistique Félix Dolci est revenu des Jeux olympiques de la jeunesse, à Buenos Aires, avec une médaille d’argent autour du cou, à la suite d’un résultat de 13.366 à la finale des anneaux.
«C’était vraiment une belle expérience, mentionne-t-il. Avoir la chance de participer à une compétition de niveau olympique, c’était le fun.»
La compétition s’est tenue du 6 au 18 octobre. Les jeunes athlètes ont pu vivre la réalité des Jeux olympiques.
L’athlète de 16 ans ne s’est pas arrêté là, il a aussi fait les finales au sol, au saut et à la barre fixe, terminant respectivement 6e, 7e et 8e.
«Nous avions des objectifs précis en arrivant là-bas, raconte-t-il. Nous n’avons pas vécu de déception, mais il est clair que nous ne les avons pas complètement atteints.»
Son entraîneur, Adrian Balan, est très fier des accomplissements de son protégé. «Faire 4 finales et terminer dans le top 10, en plus d’une médaille, c’est tout un exploit pour la gymnastique canadienne», dit-il.
Progression
Félix a encore du travail devant lui pour se qualifier et arriver fin prêt aux Jeux olympiques de 2020 au Japon. «Il ne peut pas se permettre de prendre du repos», mentionne son entraîneur.
En février, le Lavallois va endosser les couleurs du Québec aux Jeux du Canada pour une deuxième fois. «Nous visons l’or», déclare Adrian Balan.
Son protégé se préparera ensuite pour les championnats mondiaux juniors en Hongrie en juin 2019.
Le gymnaste avait subi une blessure aux deux chevilles en mars, l’empêchant de pratiquer convenablement pendant trois mois. Il est depuis rétabli à 100 %.
De son propre aveu, Félix Dolci admet qu’il doit constamment améliorer son niveau gymnique et sa qualité aux appareils. «S’il y en a un que je devrais travailler, je crois que ce serait les barres fixes, explique-t-il. Cependant, je dois aussi me perfectionner au sol.»
Pas comme les autres
Le gymnaste a commencé l’entraînement à l’âge de 5 ans et ça fait désormais 11 ans qu’il est accompagné par Adrian Balan. «Dès son arrivée, nous avons vu qu’il était au-dessus des autres athlètes du centre», se rappelle l’entraîneur.
Le club Laval Excellence l’a préparé très tôt pour les compétitions de haut niveau en le sortant fréquemment à l’extérieur du pays. «Nous avons une responsabilité envers Félix», a conclu Adrian Balan.