Les expositions Le poids de nos mythes de l’artiste montréalaise Surabhi Ghosh et Résurgences de Sarah Madgin sont disponibles gratuitement à la Maison des arts (MDA) de Laval jusqu’au dimanche 16 juillet.
Surabhi Ghosh a l’habitude de travailler tous les matériaux en lien avec le textile: tissus, perles et vêtement réutilisés.
Le poids de nos mythes, exposition composée de cinq pièces dans la Salle Alfred-Pellan, n’y fait pas exception.
«Je m’intéresse beaucoup aux motifs et à la répétition, en particulier en relation avec les formes narratives et les récits, exprime l’artiste dans un vidéo produit par la MDA. Je m’intéresse à ce qui se passe lorsqu’une histoire est racontée encore et encore et au fait qu’à chaque fois, elle devient un peu différente.»
Ainsi, plusieurs des œuvres de l’exposition temporaire sont conçues à partir de perles et de fil; une accumulation d’unités qui se multiplient pour créer des ensembles.
À travers ces motifs répétitifs se cachent des failles, qui représentent les failles dans les discours politiques.
La créatrice souhaite que les visiteurs explorent activement l’exposition et expérimentent les différentes perspectives offertes par l’espace.
Son travail questionne également la création et le besoin de frontières: seraient-elles vraiment nécessaires?
Résurgences
La démarche artistique de Sarah Madgin porte sur un sujet central: l’identité.
Dans son exposition lavalloise, située dans le foyer de la MDA, on peut observer une série d’expérimentations photographiques alternatives tirée d’archives familiales.
Ces œuvres questionnent la mémoire, ses aspects plus abstraits étant révélés par les chimies en chambres noires.
Selon le site web de la MDA, «l’exposition propose un échange de nouvelles compréhensions sur la production d’images en repensant l’utilisation de techniques traditionnelles pour réactiver les traces du passé dans un contexte contemporain.»