Réuni en assemblée extraordinaire, le 19 mai, le conseil municipal a sanctionné la commission que le maire présidera aux côtés des conseillers Aline Dib, Virginie Dufour, Jocelyne Frederic-Gauthier et Vasilios Karidogiannis, tel que proposée par le comité exécutif.
Éviter les dissensions
Avant de procéder au vote, le maire a expliqué qu’il rejetterait l’amendement question d’éviter toutes «dissensions» qui pourraient faire déraper le processus et transformer l’exercice en un «show de boucane». Il reprenait ainsi les mots que le chef de l’opposition, Jean-Claude Gobé, avait utilisés pour qualifier le dévoilement de la vision stratégique Laval 2035, le mois dernier.
S’exposer à la critique
Précédemment, le conseiller de l’opposition Michel Trottier avait signifié que l’enjeu était beaucoup trop important pour exclure l’opposition de ce long processus, qui mènera à l’adoption, à la fin 2016, d’un premier schéma d’aménagement révisé en plus de 25 ans.
«On s’expose à la critique citoyenne si le rapport provient d’élus d’un seul et même parti», a-t-il fait valoir.
À l’instar de la Commission permanente de la gouvernance, M. Trottier réclamait une commission multipartite.
S’inspirant de cette même commission chargée d’évaluer la performance des sociétés paramunicipales, où siègeront dès l’automne cinq élus dont un membre de l’opposition officielle et un conseiller indépendant, Alain Lecompte y est allé d’un sous-amendement, proposant l’ajout de Jacques St-Jean à cette instance municipale qui partira à la rencontre des citoyens, à compter du 1er juin.
Vote
L’amendement a été battu à 16 voix contre 5.
Seuls les conseillers de l’opposition officielle et les indépendants ont voté en faveur de la contreproposition libellée par la conseillère municipale de Chomedey.