Les négociations entourant le renouvellement du contrat de travail des 700 travailleurs affectés à l’entrepôt Provigo de Laval sont rompues.
L’Employeur a quitté la table des négociations, le 26 octobre, alors que les parties étaient près d’une entente, a indiqué le président du local 501 du Syndicat des Travailleuses et travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), Alain Lachaîne.
Ce dernier reconnaît que l’américanisation du secteur de l’alimentation avec l’arrivée de nouveaux joueurs comme Wal-Mart et Target n’est pas sans teinter les négociations.
Jusque-là, les trois géants Loblaws, Sobeys et Métro se partageaient quelque 70 % du marché de l’alimentation au pays.
À défaut d’en arriver à une entente avec le syndical de Laval, Loblaws menacerait de fermer ses centres de distribution de Boucherville et de Saint-Laurent, et ce, malgré que la convention collective des employés de ces entrepôts ait été renouvelée pour six ans, en début d’année.
«L’an dernier, l’employeur avait également menacé de transférer ces activités à Cornwall», a rappelé M. Lachaîne. Selon ce dernier, Loblaws a toujours soutenu vouloir régler l’ensemble des entrepôts au Québec et que leur avenir dépendait l’un de l’autre.
En 2010, au terme d’un lock-out de trois mois, Loblaws avait procédé à la fermeture de son centre de distribution de Québec. Quatre cents (400) personnes ont alors perdu leur emploi.
Loblaws n’a pas retourné l’appel du Courrier Laval