La direction de Loblaw et le syndicat des employés de l’Entrepôt Provigo de Laval se retrouveront à nouveau en conciliation, le 12 février, dans l’espoir de dénouer l’impasse, qui fait obstacle au renouvellement d’une convention collective, échue depuis le 10 septembre 2012.
Il s’agira d’une troisième rencontre en présence du médiateur-conciliateur, Me Jean-Pierre Gosselin.
Celui-ci a été nommé par la Commission des relations du travail, l’automne dernier, à la demande de la section locale 501 des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC).
Les deux premières séances, tenues les 14 et 15 janvier, ont marqué la reprise des négociations entre les parties, lesquelles étaient rompues depuis que l’employeur avait quitté la table des négos, le 27 octobre.
«Nous travaillons de concert avec le Syndicat et le conciliateur pour en arriver dès que possible à une entente à la satisfaction des deux parties», se limite à dire Hugues Mousseau, porte-parole de Loblaw/Provigo, question de ne pas nuire aux négociations.
Du côté des TUAC, le président de la section locale 501, Alain Lachaîne, réitère sa confiance dans le processus en cours, soulignant le climat favorable qui régnait lors des dernières rencontres.
Essentiellement, les négociations achoppent sur les clauses monétaires proprement dites et quelques clauses normatives à incidence monétaire, notamment le choix de la période des vacances pour les quelque 700 manutentionnaires et chauffeurs à l’emploi de l’Entrepôt de Provigo Francis-Hughes, à Laval.
À défaut de s’entendre avec le syndicat de Laval, Loblaw menaçait de transférer l’ensemble de ses activités du Québec à Cornwall, déplorait cet automne, M. Lachaîne.
Outre Laval, le géant de l’alimentation exploite deux autres centres de distribution à Boucherville et dans l’arrondissement Saint-Laurent, à Montréal.
Jusqu’en 2010, Loblaw possédait un quatrième centre à Québec, qu’il a fermé au terme d’un lock-out de 3 mois, entraînant la mise à pied de 400 travailleurs.