Les travailleuses de la cafétéria du Collège Montmorency ont adopté à 86% l’entente de principe intervenue le jeudi 7 mars.
La mobilisation déterminée des travailleuses leur a permis d’obtenir de nombreux gains, notamment sur le plan salarial.
Rappelons que ces 17 femmes majoritairement racisées étaient en grève générale illimitée depuis plus de quatre semaines pour obtenir un salaire d’au moins 18$ l’heure.
«Notre détermination a fait la différence, lance la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la cafétéria du Cégep Montmorency–CSN, Paula Viveiros, par voie de communiqué. Grâce à notre grève, nous avons atteint nos objectifs. Avec l’inflation majeure des derniers mois, il devenait urgent d’obtenir des augmentations salariales importantes, notamment pour reconnaitre le travail de celles qui sont à l’emploi depuis plusieurs années. Aujourd’hui, on peut dire que notre mobilisation et l’appui de la CSN ont forcé l’employeur à nous donner raison.»
Gains
L’entente de principe prévoit une augmentation salariale à 18$ l’heure dès le retour au travail.
Au terme de la convention collective venant à échéance en août 2027, les travailleuses auront un salaire de 20$ l’heure.
Le groupe d’une vingtaine d’employées obtiennent donc gain d’une augmentation salariale de 25% sur cinq ans, à laquelle s’ajoute un boni de 1000$ à la signature et une réduction de la période de probation à quatre mois.
«Les travailleuses se sont accrochées jusqu’à ce qu’elles obtiennent une bonne entente, enchaîne Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN, dans la même communication aux médias. Elles ont pu compter sur la solidarité de plusieurs syndicats de la CSN qui sont venus les appuyer durant le conflit de travail. Ces travailleuses ont offert une belle leçon de solidarité que le Groupe Compass et le Collège Montmorency devront garder en tête pour le futur.» (C.P./IJL)