Formatrice des entraîneurs chez Hockey Québec et Hockey Laval, elle s’occupera du volet technique et tactique. Son principal mandat sera de valoriser l’image du hockey féminin et de changer les mentalités.
«Je veux amener une structure comme au hockey masculin. Je veux montrer comment on fait un camp d’évaluation avec des grilles», soutient celle qui relève de nouveaux défis.
«Je dois m’assurer que tout se déroule rondement. Je m’intéresse au développement et à la progression des joueuses et des équipes», ajoute-t-elle.
Stéphanie a fait appel à des évaluateurs externes, afin de former les équipes. «Quand tu fais des choix, on ne peut plaire à tous. Les parents mécontents c’est aussi vieux que le monde existe. Ça va toujours exister.»
Elle encourage les filles dominantes à faire le saut au hockey masculin. «Je ne retiendrai pas celles qui voudraient rivaliser avec les gars. On ne peut empêcher leur développement», insiste-t-elle.
Sur la glace
Stéphanie adore travailler avec les jeunes. Elle a d’ailleurs été coordonnatrice d’un nouveau programme de hockey féminin en sport-études à l’école secondaire Antoine-de-Saint-Exupéry, à Saint-Léonard, en 2014.
Avec son nouveau rôle, elle est très heureuse de pouvoir garder contact avec la glace comme entraîneuse adjointe avec l’équipe féminine de hockey des Carabins de l’Université de Montréal.
Une belle acquisition
Le président de l’Association du Hockey féminin Laval, Jean-François Michaud, n’a pas caché sa joie de compter dans ses rangs Stéphanie Poirier. «Elle succède à Michel Barrette et Charles Dupéré. C’est la première femme qui sera directrice technique. On essaie de privilégier les femmes, aussi pour les postes d’entraîneurs», mentionne-t-il.
Légère baisse
Le hockey féminin aura deux formations de moins que la dernière campagne. Il en comptera 14. «Nous comptons sur une trentaine de joueuses de moins, précise M. Michaud. Nous sommes déçus, car nous avons travaillé pour augmenter le nombre d’inscriptions.»
La saison prendra son envol le 24 septembre.