Malgré les projections de Qc125 défavorables aux libéraux dans cinq comtés sur six à Laval, la cheffe du Parti libéral Dominique Anglade ne s’en préoccupe pas et garde confiance.
En cette fin de deuxième semaine de campagne électorale, Dominique Anglade ne prête pas trop d’attention aux sondages.
«Je suis une personne de terrain, tout comme l’ensemble de mon équipe lavalloise, affirme-t-elle. Les données de Qc125 ne prennent pas en considération plusieurs éléments clés qui se constatent sur le terrain.»
La députée sortante de Saint-Henri–Sainte-Anne assure être en mesure de maintenir ses acquis, soit cinq des six circonscriptions, pour quatre années supplémentaires.
«Honnêtement, on a la meilleure équipe à Laval, garantit-elle. Notre équipe de Lavallois impliqués et engagés reçoit toujours un accueil chaleureux.»
De plus, Mme Anglade note qu’à l’ouverture du local électoral dans Vimont, le 7 septembre, l’endroit était bondé, ce qui se traduit comme une évidence, pour elle, que les libéraux sont toujours dans la course.
Discussions
La cheffe et les six candidat(e)s libéraux ont participé à quelques bains de foule afin de déterminer les enjeux prioritaires de la population lavalloise.
De ces échanges, l’aspect économique en ressort à tout coup.
«Avec la crise de l’inflation, on veut retourner de l’argent à chaque famille et augmenter les allocations par aîné, souligne Dominique Anglade. On veut [aussi] abolir la taxe de Bienvenue qui représente un fardeau pour les gens qui souhaitent s’acheter un logement.»
En outre, pour la cheffe du Parti libéral, la vision économique à long terme doit impliquer la lutte aux changements climatiques, qui constitue «un énorme potentiel de création de richesse».
Également, à Laval, l’enjeu en matière de santé est l’un des plus abordés et les libéraux souhaitent y remédier.
En quatre ans, le nombre de personnes n’ayant pas accès à un médecin de famille a bondi de 291 %, passant de 11 000 à 43 000 Lavallois.
Avec les nombreux événements troublants survenus dans les derniers mois ainsi que l’année précédente, Mme Anglade a aussi prévu s’attarder au climat de violence qui prévaut sur l’île Jésus.
«Pour chaque dollar qu’on met en soutien aux corps policiers, il en faut un en prévention, explique-t-elle. Il nous faut plus d’argent en prévention ici, à Laval.»
Demandes du maire
L’équipe libérale régionale et leur cheffe ont rencontré le maire Stéphane Boyer mercredi dernier qui leur a fait part de l’ensemble de ses demandes.
Cette rencontre vient appuyer le désir de l’aspirante première ministre d’établir un lien direct avec le maire de Laval.
«Les demandes sont très alignées avec notre plateforme électorale, que ce soit la révision de la fiscalité ou des infrastructures de la Ville, affirme Dominique Anglade. On veut s’assoir avec [Stéphane Boyer et son équipe] pour trouver des mécanismes qui nous permettront de les faire atterrir.»
Bien que les demandes n’aient pas été présentées en ordre de priorité, cette dernière assure que les questions autour du coût de la vie, du transport et de l’environnement l’interpellent particulièrement.
«On dessert la même population, de conclure la femme politique. Toutes ses demandes méritent certainement notre considération.»