Ces travailleuses font partie des 3500 personnes œuvrant dans 133 CPE en Estrie, Montérégie, dans le Centre-du-Québec et à Montréal-Laval qui veulent sensibiliser la population au fait qu’elles sont sans convention collective depuis le 31 mars 2015.
Elles dénoncent l’Association patronale nationale des centres de la petite enfance (APNCPE) qui a quitté la table de négociation, le 8 décembre, à laquelle sont présents le ministère de la Famille et 11 associations patronales.
«L’APNCPE cherche toujours à négocier seule, sans la présence du Ministère, les matières d’ordre pécuniaire que sont les salaires, la retraite, les vacances et les fériés, les assurances collectives, le tout sans aucune garantie de financement. Et ça, il n’en est pas question», affirme Nathalie Fontaine, porte-parole du Syndicat.
«La partie patronale voudrait négocier de A à Z une convention collective. Nous refusons de revenir plus de 20 ans en arrière alors qu’il existait des disparités majeures entre les travailleuses des différents CPE et entre les régions même», insiste-t-elle.
Selon Danny Lacasse, vice-président de la FSSS-CSN, le véritable enjeu de cette ronde de négociation est le maintien, l’amélioration et l’uniformisation des conditions de travail qui contribuent à stabiliser la main-d’œuvre et à offrir un très haut niveau de compétence et de savoir-faire.
Devant les tribunaux
Le Syndicat prétend que la partie patronale s’est enlisée à grands frais dans un recours judiciaire contre la FSSS-CSN et ses syndicats en déposant une plainte de négociation de mauvaise foi devant le Tribunal administratif du travail (TAT), l’automne dernier.
«Elle a dépensé plus de 10 000 $. C’est un gaspillage éhonté des deniers publics qui auraient pu être utilisés aux fins de la négociation», termine Nathalie Fontaine.
Ces travailleuses font partie des 3500 personnes œuvrant dans 133 CPE en Estrie, Montérégie, dans le Centre-du-Québec et à Montréal-Laval qui veulent sensibiliser la population au fait qu’elles sont sans convention collective depuis le 31 mars 2015.
Elles dénoncent l’Association patronale nationale des centres de la petite enfance (APNCPE) qui a quitté la table de négociation, le 8 décembre, à laquelle sont présents le ministère de la Famille et 11 associations patronales.
«L’APNCPE cherche toujours à négocier seule, sans la présence du Ministère, les matières d’ordre pécuniaire que sont les salaires, la retraite, les vacances et les fériés, les assurances collectives, le tout sans aucune garantie de financement. Et ça, il n’en est pas question», affirme Nathalie Fontaine, porte-parole du Syndicat.
«La partie patronale voudrait négocier de A à Z une convention collective. Nous refusons de revenir plus de 20 ans en arrière alors qu’il existait des disparités majeures entre les travailleuses des différents CPE et entre les régions même», insiste-t-elle.
Selon Danny Lacasse, vice-président de la FSSS-CSN, le véritable enjeu de cette ronde de négociation est le maintien, l’amélioration et l’uniformisation des conditions de travail qui contribuent à stabiliser la main-d’œuvre et à offrir un très haut niveau de compétence et de savoir-faire.
Devant les tribunaux
Le Syndicat prétend que la partie patronale s’est enlisée à grands frais dans un recours judiciaire contre la FSSS-CSN et ses syndicats en déposant une plainte de négociation de mauvaise foi devant le Tribunal administratif du travail (TAT), l’automne dernier.
«Elle a dépensé plus de 10 000 $. C’est un gaspillage éhonté des deniers publics qui auraient pu être utilisés aux fins de la négociation», termine Nathalie Fontaine.