Santé Canada révèle, dans son dernier examen de l’innocuité, le risque croissant de lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires (LAGC-AIM) avec des implants mammaires macro-texturés qu’avec ceux ayant d’autres textures de surface.
Le LAGC-AIM est un cancer rare, mais grave, du système immunitaire lié aux implants.
Bien que les implants macro-texturés ne soient plus offerts au Canada depuis 2019, le risque estimé de LAGC-AIM chez les personnes porteuses de ce type d’implants a pratiquement doublé depuis 2019.
Présentement, les implants macro-texturés présentent un risque de 1 sur 1636 tandis que les autres types ont un risque estimé de 1 sur 17 627.
Le ministère fédéral a été informé que 64 cas ont été confirmés de LAGC-AIM au Canada, dont 3 décès.
La texture de l’implant était connue parmi 51 des 64 cas, et chacun cas connus étaient liés aux instruments texturés.
La cause de ce cancer n’est toujours pas bien comprise par les experts.
Santé Canada s’attend à une augmentation du nombre de cas de ce type de lymphome au fil du temps puisque celui-ci peut mettre des mois, mais plus généralement des années, à se développer.
Toutefois, le retrait préventif des implants mammaires n’est pas recommandé en l’absence de signe ou de symptômes évocateur de LAGC-AIM.
L’intervention chirurgicale qui vise le retrait ou le remplacement des implants comporte des risques et n’élimine pas le risque d’en développer.
Quant à ceux micro-texturés et lisses, le risque reste le même que celui signalé en 2019.
Santé Canada suivra les nouveaux cas signalés au Canada et continuera à informer la population sur les risques pour la santé qu’entraîne les implants mammaires.
(J.B.)