Mise à jour: 18 octobre, 15h01
Le fondateur et ex-directeur général pendant 25 ans du Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval, Guy Garand, et son ancien président Jean Lavoie se rangent derrière le chef de Parti Laval et candidat à la mairie, Michel Trottier.
À moins de trois semaines du scrutin du dimanche 7 novembre, les deux environnementalistes sont sortis publiquement le 18 octobre pour manifester leur appui à l’endroit du leader de l’opposition officielle à l’hôtel de ville.
«Il s’agit d’une belle marque de confiance de savoir que deux experts lavallois, qui sont connus dans le milieu, endossent notre plateforme, a réagi le principal intéressé par voie de communiqué. Cela nous confirme que notre vision est la bonne et que les moyens que nous avons énuméré dans notre programme vont nous permettre d’atteindre les cibles que nous nous sommes fixées.»
Trois engagements
À la retraite depuis janvier dernier, Guy Garand, qui fut pendant le dernier quart de siècle la conscience verte de Laval, estime que «Michel Trottier est le chef de parti qui présente le plan environnemental et d’aménagement du territoire le plus étoffé et le plus crédible».
Il y voit trois engagements «forts et concrets» pour «assurer la protection du territoire, améliorer la qualité de vie des citoyens, lutter contre les changements climatiques et les îlots de chaleur et pour assurer le maintien de la biodiversité à long terme».
M. Garand cite les aires protégées, la canopée et les milieux humides à conserver. Dans les deux premiers cas, Parti Laval s’engage à atteindre les mêmes cibles que s’est fixée d’ici 2031 la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), à savoir 17 % d’espaces protégés (qui est actuellement à près de 12 % à Laval) et 30 % du territoire couvert par la cime des arbres (présentement à 24 % sur l’île Jésus).
Quant au dernier élément mais non le moindre, la conservation des milieux humides recensés à Laval passerait sous une administration du Parti Laval de 67 % (tel que prévue au Règlement de contrôle intérimaire en vigueur) à 90 %, un enjeu crucial pour M. Garand qui depuis 1996 se bat pour faire reconnaître l’importance des fonctions écologiques de ces écosystèmes.
Jean Lavoie
En sa qualité d’ex-directeur adjoint du Service de l’environnement de Laval, Jean Lavoie soutient que «la ville peut compter sur une formidable équipe d’employés et a les capacités de faire beaucoup mieux en matière d’environnement».
Détenteur d’une maîtrise en environnement, cet ex-fonctionnaire, qui a oeuvré à Laval pendant plus de 30 ans avant de quitter pour la retraite en 2009, est également d’avis qu’«il manque seulement un peu d’appui et une vision politique mieux définie pour assurer la protection des milieux naturels, notamment les boisés et les milieux humides et hydriques».
Lui qui a présidé aux destinées du CRE en 2017 siégeait jusqu’à la semaine dernière au Comité consultatif en environnement (CCE) de Laval, poste qu’il a quitté pour donner son appui à Michel Trottier dont il salue à la fois le «leadership» et le «plan vert».
Jean Lavoie est membre fondateur du Centre d’interprétation de l’eau (C.I.EAU) où il a occupé plusieurs postes au sein du conseil d’administration.