Laurie Denommée et ses coéquipières de l’équipe canadienne de gymnastique ont obtenu une médaille de bronze aux Championnats du monde de gymnastique artistiques 2022.
Cela leur permet d’assurer la qualification olympique de l’unifolié pour les Jeux de Paris en 2024.
Troisièmes après deux rotations, elles ont réussi à conserver leur place grâce à un cumulatif de 160,563.
«On venait de passer nos deux meilleurs appareils [sol et saut], qui sont aussi les forces de nos adversaires, qui se préparaient à les faire, a précisé Laurie Denommée par communiqué. Notre troisième place ne voulait rien dire et ça pouvait changer assez rapidement.»
Ce podium représentait d’ailleurs un bond de cinq échelons pour les Canadiennes qui avaient pris le huitième rang des qualifications.
La Lavalloise a notamment pris part à l’épreuve de la poutre en grande finale, où elle a cumulé un pointage de 12,933.
Les Américaines ont quant à elles été couronnées championnes du monde pour une sixième fois de suite, avec un total de 166,564, suivies des Britanniques, à 163,363.
10e chez les hommes
Les Lavallois William Emard et Félix Dolci ont fait équipe avec Samuel Zakutney, Chris Kaji et Zachary Clay pour boucler la compétition par équipe au dixième rang du classement général.
Les huit pays les mieux classés se sont qualifiés pour la finale.
«On visait le top-12, soit ce que ça va nous prendre pour [les Jeux de] Paris, afin d’aller chercher un certain momentum, a confié Emard par communiqué. On a fait top-10 et c’était assez serré, mais c’est quand même malade de passer de la 17e à la 10e place! Ça fait vraiment du bien.»
Il estime que ce résultat est encourageant en vue de la prochaine année, d’autant plus que la formation nationale a dû jongler avec plusieurs blessures. Emard n’était pas au sommet de sa forme et ne voulait pas prendre de risques inutiles, tandis que Zakutney revient d’une déchirure au ligament croisé antérieur.
Zachary Clay s’est quant à lui blessé à une cheville à la compétition et les entraîneurs ont dû user de stratégie.
«On était seulement trois Canadiens au lieu de quatre au sol et au saut, poursuit le Lavallois. Trois notes sont retenues par pays et on n’avait pas le droit à l’erreur.» (N.P.)