La Ville a été l’hôte, du 3 au 8 octobre, des championnats nationaux masculins et féminins de soccer amateur, réunissant les meilleures équipes aux pays.
C’était la première fois que l’événement avait lieu en sol lavallois, selon Bernard David, président de l’Association régionale de soccer de Laval (ARS).
«Il s’agit de la plus grosse compétition de soccer amateur au Canada», s’est réjouie Marie-Ève Simard, responsable des communications et partenariat et coordinatrice des événements pour l’ARS Laval.
Le tournoi s’est très bien déroulé dans l’ensemble de l’avis de Danny Bowie, le commissaire aux matchs pour Soccer Canada. Il était content du travail effectué par la Ville. «Les installations étaient numéro un, a-t-il témoigné. Le comité d’organisation ainsi que les bénévoles ont été fabuleux.»
Événement d’envergure
Cette compétition qui oppose les meilleures formations du pays s’est soldé par deux défaites, de 2 à 1, du Québec en final. Le volet masculin a couronné l’Ontario tandis que, du côté féminin, la Colombie-Britannique s’est sauvée avec le titre.
Organisés par l’ARS Laval, en collaboration avec Tourisme Laval, les différents partenaires ont travaillé sur le dossier pendant un an. «En 2016, nous avions déposé notre candidature auprès de Soccer Canada», explique Marie-Ève Simard.
La postulation remise par la Ville comprenait déjà les diverses ententes avec Tourisme Laval et la Société de transport de Laval (STL).
Le maire Marc Demers était sur place lors de la cérémonie de clôture pour féliciter les athlètes ayant participé à cette compétition. «J’espère qu’ils garderont de bons souvenirs de leur expérience», a-t-il dit.
Pour ce dernier, il y a un avantage non négligeable d’accueillir un tel événement à Laval. «Ça fait rayonner la Ville dans le reste du pays», a-t-il témoigné, ajoutant que les retombées économiques de ce tournoi améliorent le taux d’emploi et la qualité de vie.
Le maire admet entendre régulièrement que Laval prend de plus en plus d’importance sur les scènes nationale et provinciale. «Nous sommes en train de développer notre propre personnalité, a-t-il raconté, vraisemblablement fier. Tranquillement, nous sortons de l’ombre de Montréal.»