Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) dénonce l’omission du gouvernement du Québec d’inclure les agents de bord et chauffeurs d’autobus sur la liste de travailleuses et travailleurs essentiels ayant droit aux services de garde d’urgence.
Selon Marc Ranger, directeur du SCFP-Québec, ceux-ci fournissent un service essentiel, car les chauffeurs doivent garantir la mobilité des personnes en toute sécurité et les agents de bord sont appelés à participer au rapatriement des citoyens canadiens provenant d’ailleurs dans le monde.
«Nos membres qui exercent ces deux métiers le font dans des conditions très difficiles, pour ne pas dire dangereuses, ajoute Benoît Bouchard, président du SCFP-Québec. Nous craignons que ces employés ne puissent pas faire leur métier si, collectivement, nous ne leur venons pas en aide. Dans un tel cas, nous serions tous perdants.»
Le syndicat croit que le fait que le transport aérien soit sous juridiction fédérale ne devrait pas être un obstacle. «Nos membres sont au Québec et desservent la population québécoise, rappelle M. Ranger. Il y a urgence face à la détresse de nos membres et M. Legault doit leur venir en aide.»
Le 17 mars, le gouvernement a élargi la liste de nouvelles catégories d’emploi pour assurer l’approvisionnement des médicaments, la collecte des déchets et une foule d’autres services. (N.P.)