Les meilleurs espoirs de tennis au pays s’affrontaient dans le cadre des Championnats canadiens juniors qui avaient lieu du 17 au 30 août, au Club Tomahawk du Carrefour Multisports, dans Chomedey.
L’événement réunissait les meilleurs athlètes des catégories U12 et U14. «Les jeunes ont participé à leur championnat provincial respectif et ont obtenu de bons résultats, explique Laurent Denis du Carrefour Multisports. Seuls les 80 meilleurs joueurs de partout au pays ont obtenu une invitation.»
Chez les U12, Hans Deng (Ontario) et Sara Kostic (Alberta) ont raflé les grands honneurs en simple. Stewart Bernard Aronson (Colombie-Britannique) et Scarlett Nicholson (Ontario) ont remporté les titres chez les U14.
Lucca Benoit est le seul athlète affilié au club lavallois Tennis 13 qui a obtenu une place au sein des qualifications d’un tableau principal (U14). Il a toutefois été éliminé dès le premier tour. Malgré tout, le jeune athlète a terminé la semaine en beauté, remportant le tournoi de consolation.
Josie Usereau a quant à elle été la meilleure Québécoise de l’événement, atteignant la finale en simple et en double.
Expérience
Au-delà des résultats, le but de la compétition est de faire vivre une expérience digne des tournois professionnels à ces athlètes adolescents.
«Les jeunes arrivent ici et obtiennent leur carte d’accréditation pour le tournoi, détaille M. Denis. Ils sont logés à l’hôtel et se sentent comme des vedettes. La cérémonie d’ouverture et la présentation de toutes les provinces font aussi partie de l’expérience mémorable qu’ils vivent au cours de la semaine.»
La compétition est jouée sur terre battue selon les critères de Tennis Canada. Laurent Denis explique que le Club Tomahawk a voulu rehausser l’expérience en important de la terre battue rouge de Roumanie. «Ils avaient l’impression de disputer Roland-Garros. Pour eux, c’était tout simplement magique.»
Développement
Les Championnats canadiens juniors permettent à certains joueurs de se démarquer auprès de Tennis Canada. Il s’agit d’une belle fenêtre de visibilité pour aspirer au niveau professionnel.
Toutefois, une défaite ne signifie pas la fin du rêve pour ces jeunes espoirs.
«Pour en consoler quelques-uns, nous leur avons fait remarqué que des joueurs établis comme Félix Auger-Aliassime, Denis Shapovalov et Bianca Andreescu n’ont pas remporté le tournoi à cet âge, ajoute M. Denis. Pourtant, ils font aujourd’hui partie des meilleurs joueurs au monde.»