Selon le Parti libéral du Québec, la région de Laval ne toucherait pas sa juste part dans le budget 2023-2024 déposé le 21 mars par le ministre des Finances, Eric Girard.
Les députées Virginie Dufour (Mille-Îles) et Sona Lakhoyan Olivier (Chomedey) soutiennent que la ville-région «ne reçoit que 3,6 % des investissements alors que la population lavalloise représente 5,1 % de la population du Québec».
Logement
Leader parlementaire adjointe de l’opposition officielle et critique en matière d’affaires municipales et d’habitation, Virginie Dufour s’en prend au gouvernement Legault qui «se déresponsabilise et fait le choix de ne pas investir suffisamment pour réellement contrer la crise du logement», affirme-t-elle.
«En tant que porte-parole de notre parti responsable de la région de Laval, je suis profondément préoccupée par l’impact de la crise du logement sur notre communauté», soutient Mme Dufour dans un communiqué transmis aux médias le 24 mars.
Seulement à Laval, il y a plus d’un millier de ménages en attente d’un logement social et le gouvernement ne s’est engagé que pour 1500 nouveaux logements abordables pour tout le Québec en 6 ans, déplore l’ancienne élue municipale et ex-membre du comité exécutif sous l’administration Demers.
Le Parti libéral en rajoute, soulignant «que le tiers des 1500 unités sont réservées pour le privé, les coopératives et OBNL en habitation en seront donc exclues».
Main-d’oeuvre
Pour sa part, la porte-parole de l’opposition officielle en matière de tourisme, Sona Lakhoyan Olivier, déplore l’absence de mesures liées aux enjeux découlant de la pénurie de main-d’œuvre.
L’an dernier, le secteur touristique comptait pour 14 % de l’ensemble des postes vacants au Québec mentionne celle qui s’inquiète pour «les hôteliers et restaurateurs du territoire lavallois […] contraints de réduire leur offre de service faute de main-d’œuvre». D’autant que «les données contenues dans le budget démontrent que le nombre de personnes en âge de travailler au Québec est en augmentation très faible (0,3%), ce qui rendra la situation de plus en plus difficile pour les industries de l’hôtellerie et de la restauration», soulève le PLQ.