«Sensible aux opinions exprimées, la Ville entend donner suite aux principales demandes des citoyens, notamment sur la circulation automobile et la hauteur de certains immeubles», écrit-elle dans un communiqué publié au début du mois, où elle annonce le dépôt d’un second projet de règlement au conseil municipal du 8 mars.
Attentes et préoccupations
L’analyse d’une vingtaine de mémoires permet «d’établir que le projet répond, de façon générale, aux attentes des citoyens et des organismes consultés», fait valoir la Ville, qui confirme la conservation et la mise en valeur d’une aire de 216 hectares du bois de l’Équerre, soit près de 60 % de la superficie du secteur.
Respect des milieux naturels, encouragement au transport actif, mixité des usages et prise en compte du développement durable, voilà autant d’éléments qui rallient la communauté environnante.
À l’inverse, des tours d’habitation projetées sur 10 étages sont loin de faire l’unanimité, alors que plusieurs citoyens proposent d’en limiter la hauteur à 5 ou 6 étages.
Toujours au chapitre des mesures à reconsidérer dans ce projet de développement, celles visant la protection de la faune et de la flore, la circulation automobile, le réseau de transport actif et collectif et le respect de l’identité de Champfleury ont été identifiées.
1300 habitations
Rappelons qu’à terme, ce développement abritera 1300 nouvelles habitations sur les terrains en friche et à faible valeur écologique du secteur du bois de l’Équerre.
L’administration Demers le dépeint comme un «projet phare», découlant de la vision stratégique Laval 2035 inspirée d’une vaste consultation citoyenne.