Mis à jour le 20 novembre 2025 à 11h25
Faire le bien est-il toujours simple? Il semble que non si l’on en croit les nombreuses œuvres questionnant les notions du bien et du mal à travers les époques. Avec Faire le bien, les auteurs Gabrielle Chapdelaine et François Archambault offrent une réflexion tout à fait contemporaine de la question.
En croyant faire le bien, c’est parfois l’inverse que nous provoquons. Suivre les ordres, est-il nécessairement la bonne chose à faire?
La pièce de théâtre Faire le bien remet également en question la notion de bienveillance, laquelle se transforme parfois en pression sociale. Autant de réflexions soulevées par la pièce de Gabrielle Chapdelaine et François Archambault.
Par de courts tableaux illustrant une foule de situations allant des réunions de travail aux rencontres amoureuses, la pièce Faire le bien, fait rire autant qu’elle provoque.
«Parfois, on veut faire le bien, mais finalement on agit mal. Ceux qui font le mal, dans le fond, veulent souvent faire le bien, parfois pour protéger quelque chose ou pour d’autres raisons. On a voulu mettre en scène des personnages avec des logiques internes complexes, et comment ça peut se déployer au travail ou dans la vie personnelle», expliquait en entrevue Gabrielle Chapdelaine, auteure de la pièce avec François Archambault.
Faire le bien, une coproduction du Théâtre français du Centre national des Arts et du Théâtre du Rideau Vert, a été écrite pour faire jouer un groupe de finissants en théâtre.
Sa mise en scène est signée du regretté Claude Poissant, décédé en juin dernier.
Xavier Bergeron, Anaelle Boily Talbot, Mehdi Boumalki, Simon Champagne, Christophe Levac, Élizabeth Mageren, Charlotte Richer, et Léa Roy s’y partagent la scène avec Ève Landry, actrice bien connue pour ses rôles dans l’émission Unité 9 et District 31, parmi d’autres.
«Le but était de former une troupe avec un groupe de jeunes finissants, et Claude Poissant voulait qu’une actrice d’expérience soit parmi eux. C’est là que mon nom est sorti, raconte Ève Landry. J’étais très heureuse de retravailler avec lui et je ne savais pas que c’était la dernière fois.»
Ce n’est pas si facile de faire le bien, tel qu’illustré dans la pièce.
«À partir de plein de petites situations créées par les auteurs, on voit plein d’exemple de gens qui pensent faire le bien, mais parfois le font un peu tout croche. Ça nous amène à nous questionner, à nous demander, en agissant, si on réfléchit plus loin que le bout de notre nez, et si ce qu’on croit être le bien est aussi le bien pour les autres», dit Ève Landry.
La pièce Faire le bien sera présentée le jeudi 18 décembre, à 19h30, au théâtre des Muses de la Maison des arts de Laval (1395, boulevard de la Concorde Ouest).
Ce sera la dernière occasion de voir une mise en scène de Claude Poissant au théâtre.
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