Le Service de police de Laval (SPL) ont fait appel aux techniciens du laboratoire d’identité judiciaire afin de ne manquer aucun élément de la scène de crime dressée dans une résidence de la rue Le Boutillier après y avoir découvert une petite fille de sept ans inanimée dans l’après-midi du dimanche 3 janvier.
Les enquêteurs des crimes majeurs attendent également impatiemment les résultats de l’autopsie sur la fillette trouvée dans un état physique épouvantable.
L’enfant aurait été martyrisé. Sa dépouille porterait, entre autres, des marques de brûlures et autres signes de maltraitance.
Les deux agents étant intervenus sur la scène, après l’appel fait au 911 à 14h30, ont été mis en arrêt de travail, en raison d’un état de choc à la vue de la victime et son état. Ils seront soutenus par le service de support psychologique du SPL.
Première intervention
L’appel initial rapportait qu’une fillette de sept ans était en arrêt respiratoire dans ce secteur de Chomedey, situé tout juste au sud du boulevard Saint-Martin et à l’est de l’autoroute 13.
Les policiers et ambulanciers d’Urgences-santé ont tenté en vain des manœuvres de réanimation sur la victime, dont le décès a été confirmé à son arrivée au centre hospitalier.
La direction de la protection de la jeunesse (DPJ) a aussitôt été prévenue du drame, d’autant que deux autres enfants, absents au moment de l’événement, habitent à la même adresse que la victime.
Contact difficile
Sur place, les enquêteurs ont rencontré sept personnes résidant sur les lieux en compagnie d’un interprète, en raison d’une barrière linguistique importante qui a rendu la tâche des policiers plus complexe.
Ces citoyens lavallois parlent le dari, une langue aussi appelée persan afghan ou farsi oriental, qui est une variété du persan parlée principalement en Afghanistan.
Aucune arrestation n’a eu lieu jusqu’ici dans cette affaire.