Un an presque jour pour jour après la prise de contrôle par Metro, Marché Adonis inaugurait, le 24 octobre, son nouveau local à l’angle des boulevards Curé-Labelle et Le Carrefour, à un jet de pierre de l’autoroute Laval.
Trop à l’étroit dans l’emplacement qu’il occupait depuis près de 25 ans à l’extrémité sud du boulevard Curé-Labelle, ce marché d’alimentation exotique triple sa superficie de plancher, qui passe de 17 000 à 55 000 pieds carrés.
Parallèlement, les effectifs bondissent de 50 %, alors que les 75 nouveaux postes créés portent à 225 le nombre d’employés, tous à temps plein, précise le président d’Adonis, Jamil Cheaib.
Mine de rien, ce déménagement dans une bâtisse déjà existante a nécessité un investissement de 12 M$, incluant l’achat d’équipements ultra-modernes pour la boulangerie qui produira notamment du pain pita.
Ambitieuses projections
S’il faut en croire M. Cheaib, cet investissement sera rapidement rentabilisé par un achalandage accru de la clientèle, que favorisera la localisation stratégique à quelques pas seulement du réseau autoroutier.
Le chiffre d’affaires annuel, qui est de l’ordre de 34 M$, pourrait exploser de 40 % dès la première année d’exploitation, estime le président.
Enfin, si le stationnement à l’ancien commerce constituait un sérieux frein au développement, le nouveau site lavallois du Marché Adonis corrige le problème avec des cases à perte de vue.
Malgré que le géant de l’alimentation Métro détienne le contrôle du Groupe Adonis depuis un an, Jamil Cheaib et ses deux associés conservent une participation de 45 % dans cette société qu’ils ont fondée à Montréal, en 1978.
Détaillant en alimentation spécialisé dans les produits méditerranéens, Adonis regroupe cinq magasins dans la grande région métropolitaine.