Depuis l’été, Alexis Galarneau travaille avec l’entraîneur Denis Turcot à quelques mois de ses débuts professionnels officiels.
Ce dernier, qui est aussi un membre de la famille, s’est offert pour aider l’athlète de l’île Paton lorsque Tennis Canada a dû faire des coupures dans ses programmes et entraîneurs en raison des impacts financiers de la pandémie.
«Au début, je me disais que j’allais pouvoir aller au centre [national] et essayer de m’améliorer avec les entraîneurs là-bas, explique Galarneau. C’était mon plan A, mais de pouvoir m’entraîner avec Denis est finalement une excellente chose. C’est le meilleur encadrement possible, car c’est individuel et il se concentre à 100 % sur moi.»
Les deux complices ont d’ailleurs travaillé sur certains aspects de son jeu, dont le service et le coup droit, pour que le tennisman de 21 ans soit fin prêt à son arrivée chez les pros.
«Ça a tout de suite été un super bon fit pour les deux, assure Galarneau. Il a fait une grosse différence sur mon jeu, surtout tactiquement et mentalement. Je trouve que je me suis beaucoup amélioré et il apporte un bagage d’expérience unique.»
Fin universitaire
Alexis Galarneau devait initialement faire ses débuts professionnels à temps plein en 2020. Toutefois, la pandémie a retardé ses plans, si bien qu’il a décidé de retourner à l’université pour une dernière année.
En plus d’y suivre des cours en management du sport, cela lui permet de continuer à jouer des matchs de bon niveau. Son nouvel entraîneur pourra aussi le suivre à distance.
«Il aura accès à mes matchs à distance en ligne par vidéo, précise celui qui a remporté le tournoi M15 de Fayetteville de la tournée mondiale de la Fédération internationale de tennis plus tôt cette année. On va pouvoir en discuter par la suite et voir ce que je peux travailler. Ça va être cinq mois intéressants.»
Commandites
Après cette dernière saison universitaire, Alexis Galarneau prévoit s’offrir une à deux semaines pour s’entraîner en compagnie de M. Turcot. Il disputera ensuite des tournois par bloc de quatre à cinq semaines.
«Le but ultime est de penser à long terme, soutient-il. Je sais que ça va bien se passer et que le fait de prendre des petites périodes de repos pour régler des choses à l’entraînement seront bénéfiques à long terme.»
Il est d’ailleurs à la recherche de commanditaires pour lui permettre de jouer un maximum de tournois et de ne pas se limiter à l’Amérique du Nord. Il aimerait également pouvoir compter sur son entraîneur lors de ses déplacements afin de pouvoir avoir recours à son aide à tout moment.