La démonstration de l’importance de l’augmentation de la congestion a été faite la semaine dernière avec le dévoilement d’une étude commandée par la Société de transport de Laval (STL), démontrant que les heures perdues seraient en hausse (voir texte en page 11).
On a ajouté une nouvelle pierre à l’édifice, en révélant que les coûts de la congestion routière atteindront 1,3 milliard de dollars en 2018 et 1,5 milliard en 2021 pour les résidents de Laval et de la couronne nord. On compte quelque 50 millions d’heures perdues par an sur les autoroutes et principales artères du territoire.
Deux sondages, l’un auprès de la population et l’autre du côté des entreprises, viennent aussi établir que la congestion routière affecte la majorité des personnes sur le plan personnel, leur santé, et par conséquence les entreprises, en lien avec leur difficulté de recruter et de retenir la main-d’œuvre.
Les organismes de transport, soit la Société de transport de Laval et le Réseau de transport métropolitain, ont dévoilé pour leur part plusieurs projets dans leurs cartons, qui bonifieraient de façon significative l’offre de transport collectif.
À la STL, le projet majeur concerne l’aménagement de voies réservées au transport collectif sur les principaux axes, soit le boulevard des Laurentides d’une part et le corridor Concorde/Notre-Dame d’autre part. Un projet estimé à 97 M$. La STL favorise aussi le prolongement de la ligne orange du métro à partir de Côte Vertu ou une bifurcation du Réseau express métropolitain (REM), pour soulager la pression qui s’exerce sur la ligne orange du métro dans l’axe est.
Les élus municipaux font consensus
Après une journée fort studieuse, les maires et mairesses du Regroupement ont livré une déclaration commune dans laquelle ils pressent les gouvernements de consacrer les investissements nécessaires à la réalisation de projets majeurs.
On demande l’aménagement de voies réservées sur les autoroutes 13, 15, 19 et 25 et sur certains tronçons des autoroutes 640 et 440.
Autre proposition, l’ajout d’un mode de transport qualifié de «lourd» dans le secteur peuplé de Chomedey, soit par le prolongement du métro via Côte Vertu ou du REM. Cette nouvelle infrastructure serait reliée aux corridors performants, soit les voies réservées au transport collectif au milieu de la chaussée sur le boulevard des Laurentides et sur Concorde/Notre-Dame.
On réitère la demande de compléter l’autoroute 19 jusqu’à la 640 (annoncée vendredi dernier), mais aussi de l’autoroute 13 jusqu’à la 50 avec des aménagements pour le transport collectif.
Enfin, les élus locaux revendiquent la mise en place d’un réseau de transport collectif intégré Laval/Basses-Laurentides.
Le ministre des Transports, André Fortin, qui avait la tâche de répondre à l’ensemble de ces demandes, s’est dit d’accord avec la création d’un bureau de projet pour réaliser le réseau de transport collectif Laval/Basses-Laurentides, ce qui a suscité des applaudissements enthousiastes. Il a aussi rappelé que de nombreux projets majeurs viendront améliorer la situation de la congestion: la construction du Réseau express métropolitain, le prolongement de l’autoroute 19, la gare qui devrait voir le jour à Mirabel, la voie réservée sur la 15 qui a été inscrite au Programme québécois des infrastructures.
Le ministre s’est dit surtout ouvert à ce que les priorités des élus municipaux guident la réalisation du Plan de mobilité durable annoncé il y a quelques semaines, quant à son déploiement dans le territoire de Laval, Basses-Laurentides et Lanaudière.
La démonstration de l’importance de l’augmentation de la congestion a été faite la semaine dernière avec le dévoilement d’une étude commandée par la Société de transport de Laval (STL), démontrant que les heures perdues seraient en hausse (voir texte en page 11).
On a ajouté une nouvelle pierre à l’édifice, en révélant que les coûts de la congestion routière atteindront 1,3 milliard de dollars en 2018 et 1,5 milliard en 2021 pour les résidents de Laval et de la couronne nord. On compte quelque 50 millions d’heures perdues par an sur les autoroutes et principales artères du territoire.
Deux sondages, l’un auprès de la population et l’autre du côté des entreprises, viennent aussi établir que la congestion routière affecte la majorité des personnes sur le plan personnel, leur santé, et par conséquence les entreprises, en lien avec leur difficulté de recruter et de retenir la main-d’œuvre.
Les organismes de transport, soit la Société de transport de Laval et le Réseau de transport métropolitain, ont dévoilé pour leur part plusieurs projets dans leurs cartons, qui bonifieraient de façon significative l’offre de transport collectif.
À la STL, le projet majeur concerne l’aménagement de voies réservées au transport collectif sur les principaux axes, soit le boulevard des Laurentides d’une part et le corridor Concorde/Notre-Dame d’autre part. Un projet estimé à 97 M$. La STL favorise aussi le prolongement de la ligne orange du métro à partir de Côte Vertu ou une bifurcation du Réseau express métropolitain (REM), pour soulager la pression qui s’exerce sur la ligne orange du métro dans l’axe est.
Les élus municipaux font consensus
Après une journée fort studieuse, les maires et mairesses du Regroupement ont livré une déclaration commune dans laquelle ils pressent les gouvernements de consacrer les investissements nécessaires à la réalisation de projets majeurs.
On demande l’aménagement de voies réservées sur les autoroutes 13, 15, 19 et 25 et sur certains tronçons des autoroutes 640 et 440.
Autre proposition, l’ajout d’un mode de transport qualifié de «lourd» dans le secteur peuplé de Chomedey, soit par le prolongement du métro via Côte Vertu ou du REM. Cette nouvelle infrastructure serait reliée aux corridors performants, soit les voies réservées au transport collectif au milieu de la chaussée sur le boulevard des Laurentides et sur Concorde/Notre-Dame.
On réitère la demande de compléter l’autoroute 19 jusqu’à la 640 (annoncée vendredi dernier), mais aussi de l’autoroute 13 jusqu’à la 50 avec des aménagements pour le transport collectif.
Enfin, les élus locaux revendiquent la mise en place d’un réseau de transport collectif intégré Laval/Basses-Laurentides.
Le ministre des Transports, André Fortin, qui avait la tâche de répondre à l’ensemble de ces demandes, s’est dit d’accord avec la création d’un bureau de projet pour réaliser le réseau de transport collectif Laval/Basses-Laurentides, ce qui a suscité des applaudissements enthousiastes. Il a aussi rappelé que de nombreux projets majeurs viendront améliorer la situation de la congestion: la construction du Réseau express métropolitain, le prolongement de l’autoroute 19, la gare qui devrait voir le jour à Mirabel, la voie réservée sur la 15 qui a été inscrite au Programme québécois des infrastructures.
Le ministre s’est dit surtout ouvert à ce que les priorités des élus municipaux guident la réalisation du Plan de mobilité durable annoncé il y a quelques semaines, quant à son déploiement dans le territoire de Laval, Basses-Laurentides et Lanaudière.