Groulx agira comme coordonnateur offensif des Redmen en compagnie d’un ancien coéquipier et bon ami, le nouvel entraîneur-chef Ronald Hilaire.
«C’est certain que j’ai adoré mon expérience avec les Loups. Même si cela faisait seulement un an que j’occupais les fonctions de responsable du programme, j’ai beaucoup appris avec Philippe Berthiaume et Martin Sénéchal», mentionne l’ancien quart-arrière étoile du Rouge et Or de l’Université Laval, des Spartiates du Vieux-Montréal et des Loups.
Celui qui a occupé les mêmes fonctions avec les Gaiters de Bishop’s en 2010 et 2011 ne croyait pas renouer avec le calibre universitaire aussi rapidement.
«Je ne pensais vraiment pas obtenir une telle opportunité aussi vite. J’ai dû y réfléchir sérieusement. Ce sera un très beau défi à relever. Cette chance ne se présente pas chaque année», affirme-t-il.
«Je veux faire cela toute ma vie. Ce sera sans doute le plus haut niveau de ma carrière. C’est très difficile de percer dans la Ligue canadienne de football et de rester longtemps. Il y a un gros problème de stabilité. C’est pour cela que Glen Constantin a toujours refusé un poste dans la LCF», ajoute-t-il.
Benoît Groulx a bien hâte de travailler avec son attaque. Il pourra compter sur le retour au jeu du porteur de ballon Luis Mota. Si Joël Houle sera son quart numéro un pour amorcer la saison, il veut donner la chance à tous d’évoluer à ce poste. Nicolas English et Pierre-Luc Moquin devront l’impressionner s’ils veulent déloger Houle.
Retour aux études
Benoît Groulx souhaite obtenir son diplôme universitaire le plus rapidement possible. Il suivra des cours à Téluq durant la saison morte. «Il me reste 10 crédits pour compléter mon baccalauréat multidisciplinaire. Après quelques années sur le marché du travail, j’ai réalisé que je devais terminer mon baccalauréat. Ça va m’aider dans le futur pour la sécurité d’emploi et les avantages sociaux. Ça m’ouvrira d’autres portes», conclut celui qui aimerait rester à McGill comme entraîneur le plus longtemps possible.
Autre texte à lire: «Benoît est un gagnant» – Ronald Hilaire.