Les deux athlètes de Laval faisaient partie des 31 joueuses qui voulaient percer l’alignement de cette formation. Celle-ci représentera le Canada aux prochains Jeux panaméricains, cet été, à Toronto.
Elles ont eu du temps de jeu intéressant en disputant quelques parties contre des équipes norvégiennes de deuxième division et se sont frottées aussi à une formation qui évolue dans la première division norvégienne, Sola HK.
«J’ai adoré mon expérience. J’ai joué deux parties par jour et nous avions des pratiques. On a vécu la vie d’athlète de handball. En Norvège, le calibre est très élevé. Ce sont les meilleures au monde», avoue Catherine.
L’athlète de 20 ans de Chomedey croit que sa blessure au genou l’a empêchée de se démarquer. «J’ai subi une blessure avant mon départ, mais je ne voulais pas le dire aux entraîneurs. Je voulais vraiment vivre cette expérience en Norvège», raconte celle qui en était à une première présence sur la scène internationale avec la formation senior.
Retranchées
Les entraîneurs ont arrêté leur choix sur les 15 joueuses, mais les noms de Catherine et Sandie ne figurent pas sur cette liste. Elles ont été retranchées.
«J’étais la plus jeune joueuse du groupe. Je savais que les entraîneurs voulaient des joueuses avec de l’expérience. Mes chances étaient minces», avoue avec beaucoup de réalisme Catherine Héroux.
Frustration
Âgée de 26 ans, Sandie Taillefer était amèrement déçue. Elle considère avoir livré la marchandise en Norvège. «J’ai marqué plusieurs buts et j’ai bien fait dans les deux sens du jeu. J’apportais de la vitesse. Je croyais bien que j’avais ma place dans cette équipe», mentionne l’athlète de Fabreville.
«C’est frustrant. Les dés étaient pipés. L’entraîneur Mike Namiash, de l’Alberta, avait déjà choisi ses filles de l’Ouest et c’est clair que je ne faisais pas partie de son équipe», termine-t-elle.