Le tournoi annuel de l’Association régionale de ringuette de Laval aura lieu du 13 au 18 février sur le territoire lavallois.
Les matchs auront principalement lieu aux arénas Hartland-Monahan et Yvon-Chartrand. L’aréna Mike-Bossy sera aussi utilisé pour la journée du vendredi.
«Nous avons 4 équipes de plus cette année, ce qui porte notre total à 50, explique le président du tournoi Sébastien Cloutier. Au total, ce sont 634 joueuses qui vont participer à l’événement. Il y a plusieurs équipes de l’extérieur. Nous sommes vraiment contents.»
Les joueuses seront divisées en 10 catégories en fonction de l’âge et du niveau de jeu. Pour l’ensemble du tournoi, on prévoit 92 matchs en un peu moins d’une semaine.
«Il y a beaucoup de gens qui lèvent la main pour s’impliquer dans le tournoi, ajoute M. Cloutier en parlant des bénévoles. C’est le fun. Ils voient que les filles s’amusent et ils sont prêts à nous aider pour faire leur bonheur.»
Intérêt
À Laval, 191 filles se sont inscrites pour jouer à la ringuette en 2023-2024. Il s’agit d’une augmentation de plus de 33%. Parmi celles-ci, on compte 38 joueuses d’âge moustique, soit les 4 à 7 ans.
«On sent qu’il y a un petit buzz autour de la ringuette cette année, précise Sébastien Cloutier. On évalue qu’il y a eu une hausse de 12% des inscriptions partout au Québec et c’est encore plus haut à Laval.»
Les profits dégagés par le tournoi annuel servent d’ailleurs à améliorer l’offre de service de l’Association régionale de ringuette de Laval.
«On a lancé un nouveau programme d’initiation à la ringuette, poursuit le président du tournoi. Il y a 9 jeunes filles de 8 à 14 ans qui, sans s’inscrire dans une équipe, ont accès à une demi-glace pour apprendre les rudiments du sport avec des joueuses de l’association de janvier à mars.»
Cela permet d’attirer un nouveau bassin, mais aussi d’inciter les joueuses actuelles às’impliquer dans l’organisation.
Les joueuses ont également accès à un entraîneur de patinage qui fait plusieurs séances par année avec chacune des équipes. Pour les gardiennes, une spécialiste offre des entraînements de perfectionnement chaque semaine.
«Plus on leur fait aimer leur sport, plus elles vont en parler et plus s’est contagieux autour d’elles, note M. Cloutier. Ce sont nos meilleures ambassadrices et c’est par elles que passe nos inscriptions.»
Développement
Sébastien Cloutier avoue que l’organisation souhaite attirer encore plus de joueuses l’an prochain, question de franchir la barre des 200 inscriptions. Cela permettrait d’avoir un bassin suffisamment large pour avoir des équipes dans chacune des catégories par niveau d’âge.
«Après, on va s’assurer de maintenir ce niveau et permettre aux joueuses de se développer au maximum. Présentement, certaines de nos meilleures joueuses rejoignentd’autres associations pour jouer. C’est correct, mais on veut les ramener et être très compétitifs à l’échelle provinciale», complète-t-il.