Le gouvernement du Canada a annoncé avoir investi 10 millions de dollars, afin de permettre au Canada de réagir plus efficacement devant de futures menaces à la santé publique.
Cinq réseaux de modélisation des maladies infectieuses verront le jour, grâce à un partenariat entre l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), pour appuyer directement la prise de décisions de la santé publique.
Voici la liste de ces réseaux mis en place.
• Canadian Network for Modelling Infectious Disease
• Mathematics for Public Health
• One Health Modelling Network for Emerging Infections
• One Society Network
• Statistical Methods for Managing Emerging Infectious Diseases
Ces bénéficiaires recevront 10 millions de dollars dans le but de renforcer les liens entre le milieu universitaire, l’industrie et le secteur public et pouvoir mieux protéger les canadiens dès aujourd’hui et pouvoir se préparer davantage pour pouvoir faire face à de futures pandémies.
«Leurs travaux approfondiront la compréhension des conditions propices à la propagation des maladies, ainsi que des mesures optimales à prendre pour la freiner. Les réseaux produiront également des outils d’évaluation des décisions stratégiques envisagées pour tous les secteurs de l’économie et l’ensemble de la société, y compris les groupes marginalisés. », peut-on lire par voie de communiqué.
Toujours selon le communiqué, la ministre de la Santé, Patty Hajdu n’a pas hésitée à saluer cette initiative qui viendra en aide à la prévention de la propagation de maladies potentielles.
«Je félicite les équipes de recherche retenues et dont les travaux porteront sur les problèmes les plus urgents liés à la COVID-19 auxquels les Canadiens et le monde entier sont confrontés aujourd’hui. Ces nouvelles études guideront et accéléreront nos efforts pour améliorer la santé de l’ensemble de la population. Investir dans la science est une priorité absolue de notre gouvernement pour assurer la sécurité et la santé des Canadiennes et des Canadiens pendant et après cette pandémie.» (S.D)