L’entente a été entérinée à l’unanimité par le comité exécutif lors d’une séance tenue à huis clos, le 14 septembre.
Selon un sommaire décisionnel dont le Courrier Laval a obtenu copie, Mme Poirier avait déposé, le 25 avril dernier, une plainte auprès de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Elle jugeait alors «avoir été victime d’une mesure discriminatoire, représailles ou autre sanction», peut-on y lire.
Lise Poirier, qui relevait de la Direction générale adjointe – volet administration, n’a pas répondu à notre demande d’entrevue.
À l’amiable
La communication émanant de la Direction des ressources humaines souligne l’intention manifestée par les parties de régler à l’amiable de même que l’intention exprimée par la principale intéressée de démissionner de son poste.
«La démission de Mme Lise Poirier intervient dans le cadre d’une transaction globale et d’un règlement d’un différend», informe Valérie Sauvé, porte-parole à la Ville. Il va sans dire que l’indemnité convenue inclut une quittance complète et finale de toute réclamation.
Un an de salaire
Quant au montant versé, il correspond à une année de salaire, incluant la contribution aux assurances collectives et comprenant également les vacances accumulées auxquelles elle avait droit.
À la Ville, on justifie cette indemnité de 231 800 $ du fait que Mme Poirier était «en poste à titre de directrice des systèmes et des technologies depuis le 2 novembre 2010».
En fait, Lise Poirier occupait ces fonctions à contrat depuis cinq ans et demi lorsqu’elle a acquis le «statut d’employé permanent», le 5 mai 2015. Elle avait alors été nommée par le conseil municipal.
Précisons que ce changement de statut n’avait eu aucun impact sur son traitement salarial annuel, qui demeurait à 164 086 $.
L’assistant-directeur Yves Roy assume l’intérim à la direction de cette équipe d’une centaine de personnes et du Service dont le budget annuel est de 23 M$.