Après Éléonore Lemieux et Justine Blondeau en 2019, l’écrivain et poète lavallois Patrick Coppens a remis le prix portant son nom à Roxane Grandchamps, du Collège Rosemont, pour son œuvre Le tonnerre scientifique, en 2020.
Il y a deux ans, Patrick Coppens avait mandaté la Fondation lavalloise des lettres (FLL), qui fête ses 15 ans cette année, pour créer un prix à son nom.
Accompagné d’une bourse de 300$ et remis dans le cadre annuel du Concours intercollégial de poésie, ce prix reconnaît une autrice ou un auteur ayant fait preuve d’audace, de sincérité et d’amour de la langue.
«C’est un prix garanti pour 10 ans, donc jusqu’en 2029, auquel j’ai consacré tout l’argent récolté pour des fresques que j’ai exposé dans les Pyrénées orientales, confie Patrick Coppens. Il sera certainement renouvelable!»
«Quand Patrick [Coppens], qui adore les jeunes, s’est assis dans les estrades pour les écouter clamer leur poésie à titre de juré, il a été conquis et nous a approché avec l’idée de ce prix, de continuer Claire Varin, présidente de la Fondation lavalloise des lettres. C’est un poète qui a toujours été engagé envers les auteurs et autres poètes, alors comment refuser?»
Bibliographe responsable durant 40 ans du module Littérature et linguistique des Services documentaires multimédia (SDM), lui qui a recensé plus de 104 000 ouvrages à cette époque, et se consacrant de plus en plus à l’écriture d’aphorismes et l’art visuel (encres pigmentées), l’auteur de Saint-Vincent-de-Paul faisait déjà partie du jury du Concours intercollégial de poésie, créé il y a plusieurs années par la FLL.
«Le travail et l’engagement de Patrick Coppens envers la langue française n’ont jamais été reconnus à leur juste valeur au Québec.»
– Claire Varin, présidente de la Fondation lavalloise des lettres
Première édition
Rappelons que gagnantes ex-aequo en mai 2019, Éléonore Lemieux, du Collège de Valleyfield, ainsi que Justine Blondeau, du cégep de Victoriaville, avaient été récompensées, la première pour son texte Game Over, la seconde pour sa création Songe d’une nuit d’été.
«Il faut beaucoup lire pour écrire un peu et surtout ne pas chercher à imiter pour plaire à tout prix, de commenter Patrick Coppens, qui a notamment cofondé la Société littéraire de Laval (SLL) en 1985. Pour mériter cette bourse, avec une poésie versifiée, assonancée ou en prose: aucun sujet n’est tabou, qu’il soit polémiste, patriotique, érotique ou d’ordre religieux. Je veux que ces jeunes montrent de l’audace!»
Exposition interactive
Notons d’autre part, que l’auteur lavallois participe actuellement à l’exposition de la Société littéraire de Laval intitulée Images & Mots; «il s’agit de six grandes affiches s’animant dans l’écran d’une tablette ou d’un téléphone intelligent», peut-on lire sur le site de la SLL.
Ces oeuvres originales seront exposées jusqu’en 2021 devant le pavillon du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, boulevard Sainte-Rose, dans le secteur du nom.