La plupart des gens atteints d’un lymphome non hodgkinien peuvent avoir recours à cette nouvelle option de traitement.
Un récent sondage sur les Canadiens atteints d’un lymphome a d’ailleurs révélé que le temps passé à recevoir un traitement exerce un impact significatif sur leur qualité de vie. Plus de la moitié des patients ayant subi une chimiothérapie ont indiqué qu’ils manquent des activités importantes de leur vie en raison de ces visites en milieu médical.
«En plus d’être moins douloureux, parce que je le recevais par une piqûre dans l’abdomen comme un simple vaccin, plutôt qu’en intraveineuse par cathéter, cette solution a fait passer mes séances de cinq heures et demie à quatre, de raconter Hélène Gauthier. Cela permettait de me reposer et d’être en meilleure forme physique.»
Tests, diagnostic et traitement
Éprouvant des problèmes de santé à l’intestin en 2012, Hélène Gauthier rencontre son médecin. Lors d’un examen poussé, ce dernier aperçoit une masse à l’abdomen.
Une semaine plus tard, la résidente de Sainte-Dorothée a son premier rendez-vous en oncologie. Le diagnostic de lymphome non hodgkinien tombe en décembre 2012.
Médecin et spécialiste hésitent alors entre l’opération et le traitement de chimiothérapie. Le lymphome est de grade 1 et n’est accroché à aucun organe vital.
En plus de devoir arrêter son travail en institution bancaire au centre-ville de Montréal, Mme Gauthier débute la chimiothérapie. Les trois premières semaines seront ardues, mais bientôt, elle participe à la recherche sur la solution RITUXAN (rituxumab).
«Les médecins s’étaient mis d’accord pour voir comment la masse allait réagir, continue-t-elle. Au départ, j’avais aussi une allergie. Puis est arrivée cette nouvelle injection qui a raccourci ma chimiothérapie de beaucoup. Pendant ces deux années, je voulais aussi aider en prenant part à la recherche en tant que patiente. Si c’était à refaire, je la reprendrais.»
Hélène Gauthier a arrêté les injections il y a trois ans. En avril, elle se rendra à son dernier rendez-vous afin de clore ce projet de recherche. Ensuite, si elle est toujours considérée en rémission, elle devrait rencontrer son oncologue sur une base annuelle ou moins.