À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, l’Association pulmonaire du Québec s’avoue inquiète sur les conséquences du délestage chez les patients atteints de cancer du poumon.
L’augmentation des cas lors du mois de janvier a engendré une vague de délestage. Plusieurs chirurgies pulmonaires oncologiques chez des patients jugés prioritaires sont annulées ou reportées.
L’Association se questionne sur la pertinence de prioriser uniquement les patients atteints de COVID-19 alors que les patients atteints de cancer voient leur état se dégrader.
De plus, elle précise que pendant ce temps, le cancer progresse et les chances de guérison s’amenuisent.
Dans un communiqué, l’organisme sans but lucratif considère que le changement de priorités est illogique. Le système de santé québécois a le devoir de traiter ces patients, sans attendre la fin de la pandémie, précise-t-elle.
La pandémie entraîne également des répercussions sur les diagnostics. Elle rapporte que plusieurs personnes vont sous-estimés leurs symptômes ou retarderont les consultations avec leur médecin de peur de contracter la COVID-19.
L’Association pulmonaire du Québec rappelle qu’un diagnostic réalisé tôt permet un meilleur pronostic. (J.B.)