Le conseiller Michel Trottier propose de recourir à une pellicule autocollante répondant aux normes du ministère des Transports, que l’on apposerait sur les panneaux, question de corriger de 50 à 40 km/h la vitesse permise dans 85 % du réseau routier local, conformément à la réglementation municipale, adoptée en septembre 2012.
Trente mois et une série de ratés plus tard, seulement 662 des 3969 panneaux de signalisation à changer ont été modifiés.
Incidemment, le mois dernier, le Courrier Laval révélait que la Ville était à résilier le contrat la liant avec le fournisseur, Signel Services inc.
Rapide et économique
M. Trottier évalue à moins de 20 000 $ l’achat des pellicules autocollantes, vendue à 6 $ l’unité, lesquelles permettraient de remédier temporairement à la situation.
Évoquant les ententes de gré à gré pour les contrats de moins de 25 000 $, la Ville pourrait agir rapidement, fait-il valoir.
Quant à l’installation, il en coûterait approximativement 11 $ la pellicule, soit moins de 40 000 $, si la Ville confiait le travail à l’externe plutôt que d’affecter ses équipes des Travaux publics.
«Je trouve l’idée très bonne», a réagi le maire Marc Demers, avant d’ajouter que «la Direction générale devra en faire l’analyse».