Un important contingent d’environ 600 réservistes du Groupe-bataillon territorial/Montréal (GBT/Mtl) ainsi qu’une cinquantaine de véhicules ont circulé dans les rues pour prendre part à l’opération QUORUM NORDIQUE 16.
Ces simulations d’un réalisme désarmant, mettant en scène des professionnels de tous les horizons, ont été tenues sur plusieurs sites. Le point départ était le Manège militaire Charles-Michel de Salaberry, sur le boulevard Le Carrefour. C’est d’ailleurs à cet endroit que le poste de commandement était situé.
«Quand les gens voient des soldats avec une mitraillette à la main, ils sont surpris. On les rassure en leur expliquant qu’il s’agit d’un exercice militaire», souligne le lieutenant-colonel David Shane, commandant du GBT/Mtl et responsable de l’exercice nordique.
Dans le feu de l’action
Les médias, dont le <@Ri>Courrier Laval<@$p>, et quelques invités ont pu assister à un exercice militaire et vivre l’action de près dans la partie industrielle près du bois de l’Équerre, le 23 janvier.
«Dans le cadre d’une patrouille, un de nos véhicules a roulé sur un engin explosif. Le chauffeur a appelé le poste de commandement et demandé d’être secouru. On a alors déclenché une force d’intervention rapide», a précisé le lieutenant-colonel.
L’infanterie a été appelée à procéder aux manœuvres. Le peloton composé d’une trentaine de soldats avait pour mission de sécuriser les lieux et le personnel, pour ensuite extraire la personne du véhicule et le remorquer. Les soldats ont décidé d’arriver en deux corridors. Ils ont été prudents, débarquant assez loin de l’endroit de l’incident, ne sachant pas s’il y avait des ennemis.
Alertes, ils ont d’ailleurs détecté l’ennemi les premiers. Plusieurs coups de feu ont alors retenti. Il y avait trois groupes de deux ennemis, qui ont tous été maîtrisés. Par la suite, les soldats ont sécurisé le véhicule et constatant que le chauffeur était blessé, ils ont appelé l’ambulance.
Armes chimiques
Des simulations se sont déroulées au Laurier Senior High School, sur un terrain sur la montée Saint-François, au poste d’Hydro-Québec, à Duvernay, sur le pont de l’île Saint-Joseph et sur le campus de l’INRS Institut Armand-Frappier, où les troupes ont pratiqué des manœuvres pour la simulation d’attaques avec des matières chimiques. Les soldats portaient des masques à gaz.
«C’est une tâche qui revient à notre escadron blindé. C’est très réaliste. Ça peut même devenir insécurisant pour les voisins», a conclu David Shane.
Une première à Laval
C’était la première fois que Laval, un milieu urbain, accueillait ce genre d’exercice, qui consiste à valider les méthodes et compétences acquises en plus de mettre les soldats en situation de combat.