Santé Canada émet un avis affirmant que deux lots d’Advil Rhume et Sinus Jour/Nuit Duo pratique font l’objet d’un rappel en raison d’une erreur d’étiquetage pouvant entraîner une confusion entre les comprimés de jour et de nuit.
Ces lots sont offerts en boîtes de 18 et 36 comprimés. GlaxoSmithKline Consumer Healthcare ULC (GSK) rappelle ces deux lots (ER2072, ER2069, date d’expiration: 2023-02) en raison d’une erreur d’étiquetage au dos des plaquettes alvéolaires.
Les consommateurs pourraient prendre un comprimé de nuit plutôt qu’un comprimé de jour, et vice versa. La prise d’un comprimé de nuit lorsque la vigilance est requise peut présenter des risques pour la santé.
Ce qu’il faut faire: tout personne détenant ces comprimés précis doit cesser d’utiliser les produits visés par le rappel. Par la suite, il est demandé de consulter un professionnel de la santé si l’on a utilisé l’un de ces produits et qu’on est inquiet pour sa santé.
Problème en détails
Le papier d’aluminium au dos de la plaquette alvéolaire est tourné à l’envers et mal aligné, de sorte que les comprimés de nuit sont étiquetés comme étant des comprimés de jour, et que certains comprimés de jour sont étiquetés comme des comprimés de nuit.
Les consommateurs peuvent prendre un comprimé de nuit alors qu’ils ont l’intention de prendre un comprimé de jour, et vice versa.
Les comprimés de jour et de nuit sont de forme et de couleur différentes (le comprimé de jour est beige et porte l’inscription «ADVIL RHUME ET SINUS» à l’encre noire.
Le comprimé de nuit est orange et porte l’inscription «Advil A/S». Les comprimés de nuit contiennent un ingrédient médicinal antihistaminique (maléate de chlorphéniramine) qui peut causer de la somnolence.
La prise d’un comprimé de nuit lorsque la vigilance est requise peut avoir des conséquences négatives potentiellement graves pour la santé, par exemple lors de la conduite de véhicules à moteur ou de l’utilisation de machinerie lourde. Elle peut également avoir des conséquences potentiellement graves sur la santé des personnes qui ont pris d’autres sédatifs ou tranquillisants, qui ont consommé de l’alcool, et sur les personnes âgées.
Santé Canada indique surveiller le rappel et la mise en œuvre des mesures correctives et préventives nécessaires de la société.
Autres conseils
En plus de cesser d’utiliser les produits visés par le rappel, Santé Canada demande de suivre les directives municipales ou régionales sur la façon d’éliminer les produits chimiques et autres déchets dangereux;
Il est également exigé de rapporter le produit à une pharmacie locale pour qu’il soit éliminé de manière appropriée. On peut aussi communiquer avec GSK en composant le 1 855 367-7349 ou en envoyant un courriel à ca.customer-relations@gsk.com, si l’on a des questions concernant ce rappel.
De plus, on informe de ne pas hésiter à signaler à Santé Canada tout effet secondaire ou toute plainte concernant un produit de santé. (B.L.)