Parmi elles, Alain Laflamme et sa conjointe Patricia ont engagé des recours de plusieurs dizaines de milliers de dollars contre Ville de Laval dans une cause qui ne sera entendue qu’en 2018. Leur histoire a été rendue publique à l’émission La Facture, diffusée le 31 mars sur les ondes de Radio-Canada.
Il s’agissait d’une seconde inondation en un peu moins de deux ans à survenir dans cette résidence, explique M. Laflamme, soulignant que ses installations sanitaires étaient conformes et munies de clapets antiretour.
Deux versions
La responsabilité incombe à la Ville, prétend Alain Laflamme. Il en veut pour preuve un document émanant d’un service municipal, qui lui a été coulé par une source anonyme dans les jours suivant l’inondation, indiquant la présence d’un bas-fond dans la conduite sanitaire de la municipalité.
Directrice du Service des communications à l’Hôtel de Ville, Marie Gendron rejette tout lien de causalité entre le bas-fond et le refoulement d’égout au cœur de la poursuite.
Dans un rapport produit par le Service de l’environnement, daté du 18 septembre 2012, l’inspecteur de la Ville identifie plutôt la cause du blocage de l’égout sanitaire municipal par la présence d’«un manteau» et d’«une grande quantité de guenilles».
Puisque «l’obstruction du tuyau est un méfait causé par un tiers, la Ville n’en est pas responsable», affirme Mme Gendron.
Cela dit, l’administration municipale n’a pas moins réglé à l’amiable la plupart des huit réclamations déposées par les résidents de la rue de Prince-Rupert, dont le sous-sol avait aussi été inondé à cette occasion.