À partir du dimanche 21 novembre, Cynthia St-Georges et son équipe représenteront le Québec aux qualifications canadiennes de curling chez les juniors qui se dérouleront à Saskatoon, en Saskatchewan. Elles souhaitent remporter ce tournoi afin de représenter l’unifolié aux Championnats du monde juniors prévus en Suède en mars 2022.
Cette compétition nationale remplacera en quelque sorte les Championnats canadiens juniors qui n’ont pas eu lieu en 2021 à cause de la pandémie de la COVID-19.
«J’ai déjà participé à la finale canadienne avec ma sœur [Laurie] dans le passé, donc ce serait vraiment exceptionnel de remporter les qualifications, mentionne la Lavalloise et capitaine des Rock Rebels. J’ai vécu la déception de ne pas me rendre aux Mondiaux même si nous étions si près du but. Ce serait une grosse victoire pour moi.»
Cynthia St-Georges note toutefois qu’elle n’a pas d’objectif précis en tête. Elle souhaite surtout bien faire dans ce qui pourrait être sa dernière compétition nationale chez les juniors.
«Je veux jouer le mieux que je peux avec les conditions de glace que nous aurons là-bas, poursuit celle qui a été rejointe par le <@Ri>Courrier Laval<@$p> lors d’une compétition disputée en Nouvelle-Écosse. J’ai vraiment le goût de profiter du moment avec mes coéquipières et ne pas trop me mettre de pression.»
Son équipe sera constituée de Florence Boivin, Élizabeth Cyr, ainsi que des sœurs Hannah et Amber Gargul.
Force
Selon Cynthia St-Georges, la communication est l’un des facteurs-clés pouvant permettre aux Rock Rebels de connaître un excellent tournoi.
«Souvent, les championnats canadiens peuvent être longs et difficiles sur le mental, car nous jouons beaucoup de parties et nous sommes fatiguées, précise-t-elle. À la fin, nous n’avons plus beaucoup d’énergie et c’est là que la communication peut devenir plus difficile. […] Je crois que nous allons être capables de gérer tous les défis.»
Sa participation au Tournoi des Cœurs Scotties de 2021, qui regroupe les meilleures joueuses de curling du pays, devrait également l’aider pour sa confiance et l’expérience acquise, mais pas nécessairement au niveau de son jeu, car elle évoluait à une position différente.
Histoire de famille
Rappelons que le curling est une passion de famille chez les St-Georges. Cynthia et sa grande sœur Laurie ont grandi en regardant leurs parents pratiquer ce sport pour ensuite être initiées à cette pratique à un jeune âge.
En tant que cadette, Cynthia a participé à ses premières compétitions à l’âge de neuf ans, soit deux ans après avoir fait ses débuts dans ce sport. Elle évoluait alors pour l’équipe de sa sœur avec qui elle participe encore à des compétitions aujourd’hui.
«Toute ma vie sociale était dans les clubs de curling, se remémore-t-elle. On pouvait parler avec plein de gens, plein de monde différent et aller à différentes places du Québec. C’est sûr que j’aimais être sur les glaces et performer, mais ce qui m’a fait rester dans le curling, c’est surtout l’aspect social, les voyages et les compétitions.»
Par ailleurs, le nom de son équipe rend un peu hommage à celle de sa sœur, nommée Rock Stars, car l’objectif initial était «d’amener des joueuses plus vieilles dans l’équipe, comme les Canadiens et le Rocket au hockey».
Elle souhaitait aussi créer quelque chose de rassembleur plutôt que le traditionnel Équipe St-Georges qui «n’offre pas le crédit nécessaire aux autres membres de l’équipe».