Le Régime de pensions du Canada (RPC) est en place depuis près de six décennies, mais certains Canadiens craignent toujours, à tort, qu’il ne soit pas là pour eux lorsqu’ils prendront leur retraite.
Selon un récent sondage, près de 30 pour cent des personnes interrogées craignent de ne pas bénéficier des prestations du RPC à la retraite et 25 pour cent n’en sont pas certaines.
L’enquête ne s’est pas penchée sur les raisons de cette situation, mais les inquiétudes exprimées par les personnes sondées pourraient remonter au milieu des années 1990, lorsqu’on a estimé que le Régime de pensions du Canada ne serait pas en mesure de couvrir les prestations d’ici le milieu des années 2010; ou peut-être est-ce l’influence des États-Unis, où l’on prévoit que la Sécurité sociale sera insolvable d’ici le milieu des années 2030.
Stabilité financière du Fonds du RPC
Le fait est que la caisse a de solides assises financières grâce aux mesures prises il y a plus de 25 ans par le gouvernement fédéral et les provinces qui y participent.
Ces derniers ont relevé les niveaux de cotisation et créé Investissements RPC, un organisme de gestion de placements professionnel qui est supervisé par un conseil d’administration expérimenté et qui rend compte au Parlement et aux ministres des finances fédéral et provinciaux.
Investissements RPC gère les fonds excédentaires qui ne sont pas actuellement nécessaires au paiement des prestations dans l’intérêt de plus de 22 millions de cotisants et de bénéficiaires.
Au 30 septembre 2024, la caisse du RPC s’établissait à 675 milliards de dollars.
Il convient aussi de noter que les cotisations prélevées sur votre paie ne peuvent servir qu’à payer les prestations du RPC et aucun gouvernement ne peut les utiliser à d’autres fins.
Contrôles et de vérifications pour la durabilité financière
De solides mécanismes de contrôle et de vérifications sont en place pour garantir la viabilité financière du système.
Tous les six ans, Investissements RPC fait l’objet d’un examen spécial de ses systèmes et pratiques par un examinateur indépendant.
De plus, le Bureau de l’actuaire en chef (BAC), un organisme fédéral indépendant, examine les coûts futurs et la stabilité financière du régime tous les trois ans.
Le dernier rapport du BAC confirme de nouveau que le RPC est financièrement viable en vertu des taux de cotisation prévus par la loi pour au moins les 75 prochaines années, la période la plus longue sur laquelle les prévisions actuarielles peuvent porter.
Ces facteurs – un gestionnaire d’investissement professionnel combiné à une surveillance étroite – signifient que vous pouvez avoir la certitude que vos prestations vous seront versées aussi longtemps que vous vivrez – et pour des générations à venir.
(Source: L’Édition Nouvelles)